Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Foy sur le Pont Royal au moment où ce Clermont, alors ministre, nous croisa dans sa voiture pour se rendre aux Tuileries. « Tenez, me dit Foy en me le montrant, voilà un homme à qui, dans mon régiment, personne ne disputait la réputation d’être le plus mauvais officier du corps. »

(Général THiÉBaULT, Mémoires, t. V, p. 316.)

V. aussi le général Bigarré.

Le Général CUSTINE

Il est malheureux pour l’honneur de sa mémoire que son nom commence la liste des chefs dont l'ambition effrénée et les scandaleuses dilapidations font un si grand tontraste avec le patriotisme généreux et désintéressé des soldats.

(A. Huco, France Militaire, t. I, p. 17.)

Toutes les courses et toutes les expéditions de Custine sur le Rhin n’eurent en définitive d’autres résultats que la levée de contributions si énormes que la Convention nationale crut devoir en faire aux villes imposées la remise d’une partie. On doute même que le Trésor national ait retiré de grands avantages du surplus qui devait entrer dans les caisses de la République.

(A. Huco, France Militaire, t. I, p. 20.) Il fut rappelé, arrêté, puis traduit au tribunal révolutionnaire, condamné à mort et exécuté. (LaLanne, Dictionnaire historique de la France.)

Le Général DAGUENET

Le général Daguenet, à Milan, patronaït une entreprise de contrebande au préjudice de la République cisalpine. Des observations lui furent adressées d’abord

- par le gouvernement cisalpin, puis par le gouvernement