Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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adresser le blé pour notre compte au général. » Ainsi le général Darmagnae, spéculant sur le renchérissement des grains, fruit de sa criminelle administration, et sur la disette qui était son ouvrage, avait fait voler des grains pour son compte; ainsi, et par la même occasion, ses voleurs en volaient à leur profit et l’aide de camp partageait avec eux.

(Général TaiéBaucr, Mémoires, t. IV, p. 287.)

Le Général DAUMÉNIL

Dans la matinée (1), les guides avaient chargé l’arrière-garde autrichienne et enlevé un riche convoi. Dans le lot qui lui était échu pour sa part de butin, Dauménil possédait une caisse de bijouterie et d'horlogerte. (Général AMBERT, Portraits, p. 229.)

Dauménil avait, il faut bien le confesser, conquis plusieurs fois les galons de brigadier (2), et même ceux de maréchal des logis; mais, hélas! on était en campagne : l’action, le mouvement, l’ardeur du sang, l’occasion, la jeunesse, faisaient perdre ces galons si rude-

ment gagnés. (Général AmBerT, Portraits, p. 231.)

Le Général DELABORDE

V. le Général Junot.

(Général THiéBauzT, Mémoires, t. IV, p. 158.)

Le Général DELMAS

Bonaparte mit aux arrêts le général Delmas pour avoir frappé des soldats avec une canne.

(TrorarDp. De Rivoli à Marengo, p. 82, note.)