Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le Général DIRK VAN HOGENDORP

En 1811, on prodigua les faveurs et les grâces. J’obtins une dotation en majorat avec le titre de comte. Ce majorat, situé dans le pays de Brunswick, me valait trente mille francs de revenu annuel. C'était une ancienne abbaye de Bénédictins, nommée Saint Ludgers, tout auprès de la ville de Helmstadt, et sécularisée en faveur du duc dé Brunswick par la paix de Lunéville. J'avais donc, avec mon traitement de trente miile francs comme général de division, et un autre de vingt-quatre mille francs comme aide de camp de l'Empereur, un revenu de 84,000 francs.

(Général Drrx van HoGEnporp, Mémoires, p. 271.)

Le Général DOMMARTIN

Quartier général, au Caire, 17 frimaire, an VI. Au général Berthier,

Personne n’a le droit de prendre les bateaux (1); si le général d'artillerie en a besoin, il faut qu'il les paye. — BONAPARTE.

(Corresp. de Napoléon I:, t. V, p. 241.)

Le Général DONNADIEU

Jamais mes regards ne se portèrent sur la figure satanique de Donnadieu sans croire y lire le récit que me fit Monthion à son sujet. En 1793, Monthion était l’aide

(1) Le général Dommartin avait enlevé plusieurs bateaux appartenant à des particuliers. (Note de la correspondance de Napoléon.)