Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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de traitemens et n’est pas content : que voulez-vous donc que je fasse pour lui ? — NAPpoLÉON.

(Correspondance de Napoléon LE", t, XIV, p. 402.)

Le Maréchal RKRELLERMANN (1)

Le général Kellermann aimait beaucoup l'argent, et, peu avant de laisser en mourant 60 à 80,000 francs de revenu à son fils (son fils par jugement de la Cour royale de Paris, que jamais il n’a reconnu comme tel et qu’il ne voyait pas), il se désespérait encore de ne pas avoir profité de cet argent qui fut pillé.

C’est également le général Kellermann qui, à propos de réclamations relatives à quelques sommes levées par lui à Valladolid, pendant qu’il commandait l’armée du nord de l'Espagne, me disait : (Et s’étaient-ils imaginés que j'avais passé les Pyrénées pour changer d’air? »

(Général TaréBauzr, Mémoires, t. Il, p. 278.)

V. aussi : le général CHAMPIONXET.

Le Maréchal LANNES (2)

AU DIRECTOIRE EXÉCUTIF. — Milan, 50 frimaire an V. — …. Lannes aime beaucoup l'argent, et s’en est beauCOup procuré, — BONAPARTE.

(Archives nationales, AF II, 72, dossier 291.)

L'hôtel de Noailles fut loué et très richement meublé. Odiot fournit un service d’argenterie d’une valeur de près de 200,000 francs. Lannes dépensait sans compter. Il alla trouver le trésorier de la garde qui fit d’abord quelques difficultés, mais lui permit de toucher 400,000

francs.

{1) Duc de Valmy. (2) Duc de Montebello.