Mémoires du général Baron Roch Godart (1792-1815)

SUR L’OUVRAGE DU GÉNÉRAL GODART Y

affaiblie et courbée sous le mal, plutôt que violente ; et celui de la détresse aussi navrante à Dresde dans les rues et les hôpitaux. Là il retrouve les prévaricateurs, et l'indignation plus vive encore. C'est comme son dernier cri.

Cependant les mémoires, finis en Ilongrie au mois de mai 1814, eurent une suite séparée par un intervalle de temps, mais bien plus par l'empreinte qu'avait laissée dans l'esprit du général la fluctuation d'événements et d'intérêts qui remplit les années 1814 et 1813. Il s'y montre toujours soldat peu habile à s'engager dans les questions de parti, et à s'en dégager, et maltraité à la fin au nom de la Légitimité comme il l'avait été au commencement au nom de la Révolution.

_ La forme matérielle de ces mémoires donne lieu à quelques observations.

Il s'est trouvé, dans la première partie, quelques inexactitudes de détail qui n’étonnent pas beaucoup d'un narrateur relégué en Hongrie et servi presque aniquement par ses souvenirs. (étaient surtout des inexactitudes de dates, mais qui se rectifient d'ellesmèmes ou par des pièces authentiques. Certaines du reste ne sont qu'apparentes : au lieu de la date et du nom de lieu marqués ailleurs pour un mouvement général et l'établissement du quartier général, Godart