Oeuvres diverses

« Petites-Maisons demandait un décret contre moi. Et « voilà depuis quatre ans les menus plaisirs du pire « Duchesne, toujours marchant entre deux feux, tou« jours sous le couteau des fripons. »

Qu'importe à Hébert! La mort même ne le fera pas reculer :

« Le sort de Marat, toujours menacé du poison et « des poignards, n'est-il pas préférable à celui de ces « égoïstes qui ne sont ni chair ni poisson et qui ne « vivent que pour eux? Quant à moi, si j'avais cent têtes, j'aimerais mieux les perdre l’une après l’autre que de vivre inutile. Ce que j'ai été au commencement de la Révolution, je le suis encore. Si mes ennemis se croient assez forts pour m'accabler, j'ap« pellerai les sans-culottes à mon secours; ce sont eux « qui seront mes juges. Je leur demanderai d'examiner « toute ma vie. Si j'ai cessé d’être leur défenseur, s’ils ne « me trouvent pas les mains nettes, eux-mêmes me con« damneront. Que l’on crie, que l’on jappe, je suis bon « cheval de trompette, je ne m’effraye pas du bruit. »

Encore une citation, ce sera la dernière :

« Si c’est être chef de parti, » répond dans un mouvement plein de fierté le père Dughesne, « que « d’être sans cesse à l’affût et de donner la chasse à € tous les conspirateurs ; si c’est être chef de parti que « de braver les poignards; si c’est être chef de parti « que de vivre pendant quatre ans entre les baïon« nettes et les cachots, que d’être persécuté tantôt par « le comité autrichien, tantôt par le comité des douze, « j'en conviens, j’en suis un, et je m’en fais gloire, « puisque vous me forcez de parler de moi. Oui ! j'ai « toujours conspiré contre les ennemis de la liberté, « et je ne lâcherai pas prise. Je me fiche de vos propos « et de vos menaces, je vous défie de trouver à mordre « sur moi. Vous pouvez répéter toutes les kyrielles de « calomnies et d’injures dont Gorsas et Carra ont ré+

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