Oeuvres diverses

dans les rangs des déshérités, réclamant leur part au soleil? — Avec Tartuffe écrivant : « La liberté de conscience est notre oppression », ou avec les champions héroïques de la raison humaine ?

Qui done fut l’ennemi le plus acharné de la Révolution? qui voilait le Christ et les autels, faisait ordonner le carnage par la bouche de la Vierge, prèchait le meurtre au nom de Dieu et vouait à la mort une classe entière de citoyens ?

Qui, le pied sur la gorge de l'humanité, lui posa cette sanglante alternative : « Meurs ou tue ! »

La Révolution n’a fait que se défendre. Levant sur ses ennemis l’arme du Père Duchesne : « Prenez garde, dit-elle, je vais frapper. »

Is n’eurent de repos qu'après l’avoir contrainte à se souiller de leur sang. Que ce sang retombe sur les provocateurs !

Eh! qui brandit les haches de septembre, sinon Brunswick et ses compagnons, utopistes d'un paysage de ruines sur les bords de la Seine? Qui jette Louis XVI sur la planche fatale ? — les rois et les émigrés. Les apôtres du mercantilisme traînent les Girondins à la mort. Les noyades de Carrier sont l’œuvre des prêtres de Vendée ; et c’est au pape et aux cardinaux qu'il faut demander compte du massacre de la Glacière.

Les femmes d'Avignon coupent avec des ciseaux les lèvres de Lescuyer, ces lèvres coupables d’avoir prononcé le mot de Yberte.

Le curé constitutionnel de Machecoul est crucifié ; puis, comme c’est un dimanche, la populace catholique s’amuse. Elle fouille les maisons, précédée d’un piqueur. A l'aspect d’un patriote, il sonne la vue; la victime abattue, c’est l’hallali. En l’assommant, on donne le signal de la curée, et les femmes accourent avec leurs ongles, les enfants achëvent à coups de pierre. Dans cette même ville, cinq cents républicains

+ alé