Opuscules et fragments inédits de Leibniz : extraits des manuscrits de la Bibliothèque royale de Hanovre, page 134

PriL.,V, 10,f.14.

14 Verso.

104 DE LA MÉTHODE DE L'UNIVERSALITÉ

cette fabrique de tant de signes nouveaux, j'y apporteray un remede, afin qu'on n'ait besoin absolument que de deux signes — et +. pour cet effet posons le cas qu’il y ait trois equations ambigües dans nostre calcul, sçavoir :

Equat. s. _—. + b—c | * + f (rt) one ue ee ed en ee an 0; li. |; Eu m)

Leur expression pourra estre telle :

22 1 RE £ î aso+b(+)c,d=(2+)e(2+2)f,g=(3+)i(+2)4(G +2)/G = 3)" par exemple (3 + 2) # veut dire que son signe est le 2° de la 3” equation ambigüe, / estant tousjours marqué du signe opposé à celuy de x, car le nombre devant le signe signifie l’equation, le nombre apres le signe signifie le nombre du signe ambigu de cette equation, mais un signe

k

opposé à un autre n'entre point dans la ligne du conte, et n'est pas consideré comme nouveau. Cependant pour retrancher tout ce qui est superflu, il sera bon de faire en sorte que tousjours l’equation simple, (qui n’est que de deux cas possibles) occupe la premiere place, afin de ne donner point de parenthese a un signe simple de la premiere equation : item quand le nombre est une unité, il pourra estre omis, comme (3 )iau lieu de (3 + 1). Enfin posons qu'il y ait encore une 4” equation \ do = dont l'ambiguité est une

n > soubs-distinction de la

fa =o c +D(G=2)g 3"; alors son expression

pourra estre

n=o (3 (4+1)2)p(3 (4E2) 2)

| pour marquer que le signe de p. ou g. premier, ou second de la 4" equation depend en quelque façon du signe de X ou /, qui est le deuxiesme de la 3"° equation. Et enfin je trouve bon de fermer les parentheses par en haut pour les discerner de quelques autres parentheses dont on peut avoir besoin. On voit par la l’advantage assez considerable de cette façon des signes sur la premiere qui est de n’estre pas obligé de faire des nouveaux qui sont quelques fois fort composés, et ennuyeux :

ntm -