Rapport sur les Dommages de Guerre causés à la Serbie et au Monténégro présenté à la Commission des Réparations des Dommages

Un certain nombre de journalistes étant en même temps propriétaires de journaux ou possédant leur propre imprimerie, ont été classés comme propriétaires imprimeurs et compris dans le chapitre relatif à l’industrie.

Il faut donc énumérer dans un chapitre spécial une centaine d'artistes et un nombre égal de journalistes, dont le journalisme seul était la profession et l'unique gagne-pain.

Le revenu moyen d’un journaliste est de 5.000 francs. En évaluant le nombre pour chaque profession à 100 personnes, cela nous donne un chiffre de 500.000 francs pour les artistes et 500.000 francs pour. les journalistes par an. Donc ensemble pour les deux catégories, 1.000.000 de francs par an, ce qui fait pour 5 ans:

5.000.000 de francs.

11. LES OUVRIERS ET JOURNALIERS.

a) Les ouvriers industriels étaient en Serbie au nombre de 13.000.

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De ce nombre, 80 % au moins ont été mobilisés, mais à partir d'octobre 1915, tous les ouvriers eurent le même sort, car ceux qui ne furent pas sous les drapeaux restèrent sans travail.

Pour cette raison, pour la période de 18 mois comprise jusqu'à octobre 1915, il faut calculer l'indemnité de salaire pour 12.000 ouvriers, et pour trois ans et demi, il faut la calculer pour tous les ouvriers ensemble, c’est-à-dire 10.000; un tiers d’entre eux (à peu près 5.000) a subi des pertes directes du fait de la guerre, et l'indemnité de dommages pour eux et leur famille a été exposée dans la catégorie V.

Si on évalue la moyenne annuelle du salaire des ouvriers industriels à 1.200 francs, il résulte :

Pour 18 mois pour 12.000 ouvriers ............ Fr. 21.600.000 Pour 3 ans et demi pour 10.000 ouvriers........... 42.000.000 Nota RU RC ad Fr. 63.600.000

b) Les journaliers sont les ouvriers qui ne travaillent pas continuellement dans la même entreprise, et ne sont pas des ouvriers