Trois amies de Chateaubriand

352 TROIS AMIES DE CHATEAUBRIAND

Milan au baron de Mareste : « J’ai oublié de porter à Paris des poésies que j’ai recueillies en Toscane; elles sont du comte Giraud, petit Mirabeau de Rome. C’est une satire qu’il a lue à une société des trente premiers personnages de Florence et où il les satirise eux-mêmes. Le divin, divinissime, c’est que cela fut lu à eux-mêmes, celui qu’on déchirait baissant la vue, et ainsi sucCcessivement de tous... » Hortense ne savait pas cela.

L (Page 250).

Dans cette même lettre, Hortense annonce à Stendhal que « M. Gonsolin est retourné à Paris ». La lettre de Stendhal que j'ai citée et dans laquelle Stendhal parle d'Hortense sous le nom de Mme de Téras est adressée à cet Alphonse Gonsolin. Or, c’est une question de savoir qui était cet Alphonse Gonsolin. Colomb, dans sa Nomenclature, le désigne comme un « pseudonyme donné par Beyle à Victor Jacquemont ». La lettre d’Hortense prouve bien que cet Alphonse Gonsolin, connu d'elle et de Stendhal, à qui est adressée la lettre du 17 janvier 1828, n’est pas un pseudonyme. Il est sans doute ce condisciple de Beyle que Beyle retrouva en 1827 à Florence et qu'a découvert M. Chuquet, (Voir son Stendhal-Beyle, p- 177, et la note de M. Paupe dans la Correspondance de Stendhal, tome II, p. 480.)

M (Page 260).

Sainte-Beuve, dans la Revue des Deux Mondes, consacra un petit article à cet ouvrage d’une « femme distinguée » et qu’il ne connaissait pas encore. La Revue de