Un rempart contre l'Allemagne : les Slovènes

ES EE RL RS 2 ÉD |

BEOTPAA

matique d'un nReEuQGaBiiquDt toute prétention devant le pouvoir absolu des Césars. Nous serions dominés par la grossièreté d’une race incapable de créer une vie pleine

et harmonieuse.

La loi et la justice perdraient les traditions de liberté politique que sauvegardèrent les victoires de l'esprit français et anglais. Le monde ne serait plus qu'une vaste caserne où la médiocrité gouvernerait en souveraine, avec la discipline d'un sergent instructeur et d’où seraient absentes toute aspiration noble et toute initiative personnelle.

Plus encore que les grandes nations, les petites ont besoin d'indépendance et de liberté politique. Que deviendraientelles dans les casernes de l’avenir? On leur refuseraït l’existence et elles seraient broyées dans la grande machine à niveler. La lutte actuelle est donc une lutte pour un principe, pour une conviction, pour une vie meilleure dans les jours à venir. Aussi une grande responsabilité pèse-t-elle sur tous ceux qui veulent lutter avec succès contre celle force réactionnaire, sur tous ceux qui veulent aider à la création d’un monde nouveau. L'Italie ne mériterait par exemple que le mépris si, en prenant part à la grande guerre, elle se proposait d'imiter les procédés de l’Allemagne. Une comparaison entre l'Italie et l'Allemagne mettra tout de suite en lumière une grande différence. L'Italie a mené

-à bonne fin son unité nationale à la même époque que l’Alle-

magne, mais, entre la formation de ces deux Etats, on constate de nombreuses différences résultant de la différence de mentalité des deux nations.

L'Italie moderne doit les principaux principes de son droit public à l'Italie de la Renaissance. On doit chercher les origines de l'Etat moderne dans les petites républiques et principautés italiennes. Pendant le xvi° siècle, l'Italie posséda beaucoup d’hommes d'Etat profonds et brillants, beaucoup d’habiles diplomates qui durent appliquer leur génie aux modestes affaires d’un petit Etat. On ne faisait