Une mission en Vendée, 1793

16 UNE MISSION EN VENDÉE, 11793.

liberté, à nos frères morts au Champ-de-Mars, à Nancy, à Toulon, au 10 août, à Toulon, Avignon et Marseille, à la Commune et aux quarante-huit sections de Paris, à tous les Jacobins de la France, à la destitution de la municipalité du Havre, au succès de toutes les mesures prises par le patriote Jullien pour le Salut public, à nos frères qui combattent sur la frontière, etc.

Cherbourg, le 27 septembre.

J'ai parlé hier aux républicains de Cherbourg du. devoir qui leur est imposé de répondre à la France, comme l'ont fait les républicains du Havre, du territoire qu'ils occupent, et le serment a été prêté par eux de ne jamais laisser envahir les côtes qui leur sont confiées, et dont ils ont été nommés gardiens par la nature. Je leur parle de la nécessité de multiplier les sociétés populaires, de donner à ces sociétés l’activité la plus continue pour nourrir toujours leur zèle et leur patriotisme. Je fais délibérer que les séances de la Société de Cherbourg seront journalières, et qu’elle travaillera surtout à multiplier de tous côtés les associations patriotiques qui devront instruire le peuple et déjouer ses ennemis.

J'écris à Barrère la lettre suivante : :

« En vous écrivant, mon bon ami, c'est comme si j'écrivais au Comité de Salut public, auquel je n'’adresserai directement mes lettres que lorsqu'il .s’agira d’objets de la première importance. Je ne saurais trop répéter quelle a été ma joie en voyant les vœux des bons sans-culottes accomplis par les trois décrets qui ordonnent la destruction de leur municipalité et la réélection des officiers de leur garde nationale, et enfin le visa par le Comité de surveillance de ces certifi-