Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879
La presse la plus favorable à notre pays modère ses accents.
« Le changement qui s'est opéré tout d’un coup, « écrit le Morning-Post, dans le caractère national « français est un de ces évènements extraordinaires « qui doivent fixer l'attention de toute l'Europe. Le « Français, qu’on supposait plongé dans l’'apathie « d’une servitude honteuse, et qu'on ne croyait « propre qu’à danser au bruit deses chaînes, brûlant « aujourd’hui d'assurer une liberté qui lui avait été « promise, s’est laissé entraîner à une effervescence « que les nations voisines ne verront qu'avec une « admiration mêlée d’effroi. »
L'opinion publique parcourt insensiblement le chemin qui sépare cette admiration mitigée de ce qu'on avait appelé, ironiquement d’abord, « les craintes de M. Burke. »
Les journaux satiriques, la caricature, s'emparent des nouvelles de France et représentent, à plaisir, les scènes de violence qui désolent le pays, sous le couvert de la liberté.
En 1701, lord Stanhope et Sheridan abandonnent les deux Sociétés de la Révolution et de la Constitution auxquelles des mesures séditieuses sont proposées; et, comme pour prendre la tête de ce mouvement nouveau, le roi, lafreine et les trois princesses assistent, au théâtre de Covent-Garden, à une pantomime des Tableaux de Paris, critique