Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879
ere « Ilest dir qu’on parlera aujourd’hui de tous les gouvernements qui existent. Quel meilleur moyen
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de défendre la Constitution anglaise que de dénigrer « toutes les autres? Pourquoi, à propos du bill en « discussion, ne pourrait-on pas parler des constitu« tions turque et chinoise?... »
Burke, qui sent la perfidie de l'appui qu'on lui prête, répond qu'il est dans l’ordre en attaquant la Révolution française comme l'était son honorable ami en la défendant.
« J'ai dit, ajoute-t-il, que ce grand monument, « objet de l'admiration de mon contradicteur, est la « production de la folie et non de la sagesse : il me « reste à prouver ce que j’avance, une assertion sans « preuve est une calomnie..… »
Le parti pris d'interrompre l’orateur semble alors se manifester. L'un après l’autre les membres de l’opposition, dont il fait partie, se lèvent pour le rappeler à l’ordre; et la scène devient tumultueuse.
Pitt, muet, regarde.
Enfin la motion d'ordre est libellée. Lord Sheffield propose de décider « que les dissertations sur la « constitution de France et les contes de ce qui s'y « passe, ne sont pas dans l’ordre à propos des clauses « du bill de Québec. »
La motion d'ordre étant ainsi posée, l'organe du gouvernement, Pitt, devait donner son avis.