Une séance au Parlament anglais en 1791 : discourt prononcé à la rentrée de la Conférence des Avocats le 22 décembre 1879
ou
La rupture des whigs est commencée, mais elle
peut être plus complète ; voici comment s'exprime le chancelier :
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« Je suis fort aise que la question d'ordre soit présentée sous une forme qui me permette de donner mon opinion.
« La discrétion et l'ordre sont choses bien difiérentes dans un débat.
« Sans doute il est imprudent, à propos d’une constitution à donner à notre colonie, d'attaquer les constitutions des autres pays, surtout en des termes durs et injurieux. Je n’en crois pas moins
que les motifs qui ont engagé le très honorable
membre à parler comme il l’a fait, sont respectables, puisqu'ils ne peuvent être que son attachement à la constitution britannique et son zèle pour sa conservation. |
« Quant à la question d'ordre : je pense que ce qu'on a dit ironiquement est exact et qu'il n’y a pas de constitution, soit ancienne, soit moderne, point de gouvernement qui ait existé, sur lequel on ne puisse argumenter comme renfermant des principes à suivre et d’autres à éviter.
« Je vote contre la motion proposée. »
La lice était réouverte. Pitt savait qu'en s'opposant
à la clôture du débat, il l'envenimait.
Fox se leva pour repousser les coups que, de part
et d'autre, on venait de lui porter.