Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

One

dit à propos de l’acide lactobionique, par épuisements successifs par l’alcool à 80°.

On n'avait pas signalé jusqu'à présent de ferment attaquant l'acide maltobionique mais un corps voisin de celui-ci : la maliosone, qui est d’après Fischer et Armstrong (1) hydrolysée par l'extrait de levure, en glucose et glucosone.

L’acide maltobionique est hydrolysé par le suc digestif d'Helix, ainsi que le montre l'expérience suivante : On dissout 1 gr. de lactone maltobionique dans 30 cc. d’eau et on additionne la solution de 2 ce. de suc d'Helix. Après 16 heures de contact le liquide réduit fortement la liqueur de Fehling. On caractérise comme produits d’'hydrolyse,le glucose par son osazone etl’acide gluconique par le gluconate de chaux. Le flacon témoin avec solution de lactone plus suc bouilli, n’accuse la présence d'aucune trace de sucre réducteur. Les sels de chaux et d’ammonium, de l’acide maltobionique, sont également hydrolysés par le suc d'Helix.

Il serait tout naturel d'attribuer l’hydrolyse diastasique de l’acide maltobionique au même ferment qui

dédouble le maltose, c’est-à-dire à la maltase. Mais les

(1) Eu: Fiscner und A, ArmsmroNG. Darstellung des Osone aus den Osazonen der Zucker. Ber. d. d, chem. Gesell. 35, 1992, 3141.

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