Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés
A OIL
que Em. Fischer a découvert un procédé permettant de combiner les sucres aux alcools, aux polyphénols, aux mercaptans et aux cétones, que le nombre de glucosides synthétiques est devenu considérable. Le principe de ce procédé consiste à laisser en contact les deux corps qu'on veut combiner, après en avoir saturé la solution par de l’acide chlorhydrique gazeux, ou de chauffer, pendant un temps plus ou moins long, cette solution, additionnée d’une faible quantité d’acide chlorhydrique. Les glucosides ainsi obtenus possèdent les mêmes propriétés caractéristiques queles glucosides naturels : Ils ne sont pas réducteurs et ne se combinent pas à la phénylhydrazine (à l'exception de quelques rares glucosides naturels) ce qui signifie, que la fonction aldéhydique du sucre a dû être masquée dans la combinaison glucosidique. Ce fait, que les glucosides de synthèse ne possèdent pas les réactions caractéristiques des aldéhydes, pourrait les faire considérer commeétant des acétals ; mais 1l ya une distinction nette entre les acétals et les glucosides : les premiers résultent de la combinaison d’un aldéhyde à deux restes d’alcool, tandis que les glucosides artificiels sont formés par l’union d’une molécule de sucre à un seul reste d'alcool. D’après tout cela, Fischer attribue aux glucosides de synthèse, dérivant d’alcools ou de phénols, une
structure dans laquelle le reste d’alcool ou de phénol est