Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés
animal dédouble le glucoside, sans qu’il soit toutefois possible de déceler du glucose parmi les produits de dédoublement. L'auteur rapproche ce fait de celui observé par Fermi et Montisano (r), sur le déboublement de l’amygdaline par certains micro-organismes: dans ce cas aussi, le glucose n'étant pas décelable à côté de l’acide cyanhydrique.
Nous avons répété les expériences de Gérard sur le dédoublement de l’amygdaline par l'intestin grèle de Lapin. Les macérations étaient faites dans du fluorure de sodium à 2 °/,, pour nous mettre à l'abri de toute intervention des micro-organismes. En expérimentant dans ces conditions nous avons trouvé que l’amygdaline et la salicine étaient hydrolysées par le Lapin ; cette hydrolyse s'effectue de la même façon que sous l’action de l’émulsine végétale, par exemple. Contrairement à Gérard, nous avons constaté toutes les fois parmi les produits d’'hydrolyse de l’amygdaline et de la salicine, la présence de glucose qui a été caractérisé par son ê osazone; dosé d’après le pouvoir réducteur il se trouvait en quantité presque théorique par rapport à l'acide cyanhydrique. Notons ensuite que nous avons constaté
que la macération fluorée d’intestin de Lapin hydrolyse
(x) Fermi et Monrisano. Apotheker Zeitung, IX, 1894, 534.