Anali Pravnog fakulteta u Beogradu
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Анали правног факултётА
RÉSUMÉ Gains Noster du nom de l’auteur du plus ancien manuel de droit Très peu de documents sont conservés sur Gaius, de sorte qu’à l’exception de son oeuvre nous n’avons presque pas de sources qui jetteraient un peu plus de lumière sur sa vie. Le seul document qui a été conservé est son nom. L’auteur partage l’opinion de la plupart des savants que c’est un nom romain et qu’il n’est pas d’origine étrusque ou grecque. Sa racine est le verbe gaudere. En serbo-croate l’équivalent de ce nom est Obrad, tandis que le nom Gajo n’au aucun rapport avec le non romain Gaius, mais c’est une forme du biblique Gabriel. L’auteur considère qu'on peut accepter l’explication d’Honoré selon laquelle l'emploi persistant seulement du prénom Gaius, ce qui du reste n'est point marqué pour nul autre juriste, est la conséquence du fait qu’il y avait aussi un autre juriste qui portait un nom identique Gaius Cassius Longinus. Pour ne pas confondre ces deux juristes, on cite le plus jeune en indiquant seulement le nom personnel, par ailleurs c’est ainsi qu’il se dénommait lui-même. La deuxième partie de la thèse d’Honoré, dans laquelle il est indiqué que ce Gaius, l’auteur des Institutes, est le descendant de l’affranchi juriste (jurisconsulte) Gaius Cassius Longinus, paraît hypothétique. Néanmoins, tout en mentionnant les arguments cités par Honoré, l’auteur se réfère aussi à un autre fait. Le système de droit civü de Gaius, comme l’a remarqué Scherillo, est le plus proche de celui de Longinus. Ce fait, ainsi que la citation fréquente de Longinus dans les Institutes, qui du reste n’ont pas recours généralement à des citations ou qui citent sans mentionner le nom, peut être l’indication de l’existence d’un lien étroit entre les deux juristes, dont l’un a vécu au premier siècle et l’autre au deuxième siècle.