Bitef

sa njima; pogrebno mesto pogredbni govori mrtvima; za sve ostale stvaranje slobode i radosti u životu koji nema kraja !

Ruggero Jacobbi

Dansecombat Les Capoeiras de Bahia appartiennent à l’unique centre authentique d’art traditionnel de Bahia, centre qui se consacre depuis des années à préservation de la véritable tradition Salvador sous la direction du Professeur Emilia B. Ferreira. Les Capoeiras, qui donnei leur nom au groupe, représentent l’association séculaire de self-defense et de danse folklorique, danse incroyablement populaire au Brésil mais qui n’est jamais représentée au-delà des frontiésiliennes. Pour la danse-combat, un capoerista doiu se tenir sur les mains tandis que l’autre lutteur est debout sur ses pieds. Ses mouvements suivent le rythme du berinbaum, instrument monocorde; le capoerista danse la plupart du temps sur les mains, battant l’air de ses jambes et s’efforçant d’échapper de justesse aux coups de son adversaire. La première partie du programme est consacrée au au Condomblé, dans extraordinaire, mélange des rites africains, indiens et catholiques. La musique et la danse sont les principaux agents du rite magique. Le rythme violent des percussions et l’infinie répétition des chansons provoque un état de fatigue où la conscience s’assoupit. C’est grâce au jeu de la conque (primitivement appelé ifa) confié à la Mere des Saints qu’on apprend l’arrivée d’un Orixa (esprit magique) sur un des personnages. Ce personnage est alors nommé cheval du Saint, ce qui ne comporte aucune intention péjorative La musique et la danse amènent les initiés et les croyants à un état hypnotique, caractérisé par l’expression tomber dans le Saint. La religion Candomblé a été introduite au Brésil par des esclaves africains, qui arrivèrent dans leur majorité à Bahia, leur nouveau quartier général. Venant de divers pays africains, les nouveaux rites tinrent compte des dì fférentes personnalités tribales. A Bahia, c’est le Candomblé originaire de la nation Keto qui est le plus répandu. Au cours des fêtes religieuses, l’orchestre de percussions ('atabaques) joue un role majeur. Le plus grand instrument de percussion s’appelle Rum, le plus petit Le et celui de taille moyenne Rupi. Toutes les fêtes commencent par des sacrifices d’animaux. Cependant, la totalité de la cérémonie ne peut pas être représentée sur une scène à cause de son caractère religieux ésotérique. Seuls la cérémonie et l’exorcisme peuvent être représentés. Les principaux Orixas mâles (esprits magiques évoqués par le cheval du Saint) qui apparaissent

au cours du spectacle sont les suivants; Changé ; le Dieu du tonnerre, le plus gracieux des Orixas. Il était le roi d’ioruba; pour les catholiques, il est Saint Barthélémy. Ses adorateurs lui rendent hommage à travers la pierre. Ses couleurs préférées sont le rouge et le blanc. Omolu ou Abalualê; Dieu des maladies de ta peau, protège contre la peste et les épidémies. A cause de sa difformité, il apparaît souvent avec son dos couvert de paille. Pour les catholiques, il est Saint Lazare ou Saint Roch. Couleurs préférées: noir et rouge ou noir et blanc. Oxumaré: demi-dieu, presque esclave de lansa (dieu des orages et de la tempête). Il rampe sur le sol et il est représenté à la fois par le serpent et par l’arc-en ciel. Couleurs préférées: toutes les couleurs, spécialement celles de l’arc-en-ciel. Egalement Saint Barthélémy pour les catholiques. Oxossi; Dieu de la chasse. Il était marié avec Oxum; il vit dans les forêts et dans la jungle. Pour les catholiques, il est Saint Georges, vêtu comme un soldat romain ou comme un cow-boy (capanga). Habillé de cuir. Parfois, il apparaît en fumant une pipe d’argile. Il lui arrive aussi de chiquer. Ogum; Dieu du fer, il décide des guerres de l’humanité. Il peut devenir Ogum marin (relié à l’eau) ou Ogum patrouille (relié aux routes, aux lieux hantés et effrayants). Saint Antoine pour les catholiques. Couleur: bleu. Tempo; demi-dieu. Relié à la paille; suit Omulu. Signe: le serpent. Couleurs: noir et blanc, noir et rouge. Ossanha; demi-dieu. Dette reliée aux feuilles. Se situe entre le bien et le mal. Détermine les feuilles qui soignent ou qui détruisent une personne malade. Vit dans les bois. Très proche d’Oxossi. Défini comme le Caipora ou Curupira, sorte de nain aux pieds retournés, à la chevelure rousse. Danse sur un seul pied. Chique. Port généralement une couronne de feuilles entrecroisées. Couleur: vert. Boiadeiro; figure brésilienne traditionnelle, récemment introduite dans le Candomblé africain. N’est pas un véritable Orixa mais un personnage enchante. Il est relié au cuir. Oxaquia; jeune Oxala (lesquels sont généralement vieux). Dans sans l’aide de la canne (paxorô). Danse comme s’il combattait, avec épée et bouclier C’est le dieu de la créativité. Couleur : blanc argenté. Orixas féminines; lansa : déesse du vent et de la tempête. SainteBarbara pour les catholiques. Egalement reliée aux chemins, elle porte symboliquement sous son bras un filet qui est étendu sur le sol quand elle veut faire l’amour. Oxum ; déesse de h fontaine et des eaux dormantes. Belle et coquette. Elle était mariée avec Oxossi et donna naissance à un fils nommé Logun-Edê, lequel passe six mois par an dans les bois avec son père et six mois avec sa mère. Elle porte un grand nombre d’anneaux et se regarde sans cesse dans une glace (abedes). Elle possède toutes les variétés de bijoux. Pour les catholiques, c’est N. Senhora da Conceição. Couleur; jaune. Le programme des Capoeiras comporte également le Maculele, danse d’origine africaine influencée par la tradition indienne et généralement présentée aux fêtes religieuses. Les danseurs emploient des bâtons qui représentent des épées puis des épées dont le cliquetis fait partie de la musique. Caboclo: primitivement, danse indienne exécutée par des danseurs vêtus de cuir. Les danseurs imitent le vol et les combats des oiseaux. Le programme s’achève avec la Samba de Roda qui date du XVII siècle et qui représente la samba originale. Les hommes se pavanent comme des

oiseaux qui choisissent leurs femelles. Les danseuses ont revêtu le traditionnel costume de dentelle blanc transparent, typique de Bahia. A la fin, les danseurs ont l’habitude d'inviter le public à participer à une grande danse de joie et de libération.

Capoeira

CAPOEIRAS je vedrà i slikovìta grupa igrača, muzikanata i akrobata, izvođača antičkih rituala, kao što je MACUMBA, koju su robovi preneli iz Afrike, a danas čini sastavni deo brazilskog folkloru. CAPOEIRA, od koje police naziv te grupe, je vekovima stara kombinacija samozaśtite i narodne igrę, rrlopopularna u Brazilu, ali još uvek nepoznata van granica svoje postojbine. Za vreme ìzvodenja raine igre,jedan od boraca mora da stoji na rukama, dok onaj drugi stoji na nogama. Njihove pokrete prati neka vrsta raga-ritma, koji se ìzvodi na jednožičnom muzičkom instrumentu BERINBAU. Igrać većim delom igra na rukama, dok njegove noge sęku vazduh u kružnim grčevitim pokretima (pontapés), ili vertikalnim izbacivanjima (pisadas) i u isto vreme za diaku izmiče, inaie smrtonosnim, udarcima protivnika. Poreklo programa u izvodenju grupe CAPOEIRAS police od muzìke i rituala prìmitivne religi je njihovog naroda, kao ito je MACUMBA, u kojoj raźni duhovì silaze na zemlju i osvajaju duše. Postoje tri vrste MACUMBE; UMBANDA, koja opšti sa dobrim duhovima; KIMBANDA, ko ja opšti i sa dobrim i sa zlim duhovima; BLACK MAGIC, koja opili samo sa zlim duhovima. Grupa CAPOEIRAS na autentićan naiin izvodi MACUMBU, oslanjajući se na svoj vlastiti medijum na igni i muziku. Ova izvođenja predstavljaju osnovu prìmìtìvnog brazilskog duha sìntezu erne, bele i indijanske rase. Program za ovo gosíovanje sadrzi Macumbu, borbu Capoeirasa i druge rituale prenet e neposredno iz Afrike ( veiina robova dopremljenih u Brazil potiie iz Angole, Konga i Kelua) ,kao ito je PUXADA DE REDE, odnośna prinoienje žrtve boginji lemanja, koją je pomogła ribarima da ìzvuku na obalu mreže punę \areusa, a sve to uz zvuke conga doboia i pesmu. Kulminacija je prinoienje ir tve Omulu ìli Prixu, afrohrazilskim božanstvima, zaduženim da itile od bolesli, a posebno od koinih oboljenja. Ta dva boianstva ulivaju najviie poitovanja i straba, ito odgovara njihovoj moéi da gospodare smrću. U afrìikom teoloikom sistema Omulu predstavlja svetog Lazara ili svetog Roka. Njihova odeća je napravljena od specijalnih vlakana zvanih Palha da Costa (Slama sa obalę). Boje su crvene, crne i bele.

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