Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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foummifes a une difcipline, affés rigide pour les forcer à joindre aux fuccès de leurs armes viétorieufes, ceux, qu'elles devoient fe promettre d'un inviolable réfpèét pour les propriétés & les mœurs, d'une parfaite Tolérañce pour les opinions religieufes ; fi les Commiffaires qu'elle envoyoit à fes armées, aulieu d'être des Pantalons rapaces & ferocès , des Ærlequins Antropophages, 14* euffent parru, dans les Etats conquis, avec le caratére de dignité & de moderation, avec l'aufterité de mœurs, qui fut toujours l’efprit des Républiques naïffantes; fi le brave Dumourier & l’infâme Cuftines, aulieu de perdre leurs tems, l’un à une invañon & un fiége inutiles, l'autre a voler la vaiflelle de fes hôtes, euffent pañlé le Rhin, lun à Cologne, l'autre à Mayence . . . . . je le dis

bardi-

32* Il y a long - tems que Voltaire, l'homme du monde qui connoifloit le mieux fa nation, avoit donné à fes compatriotes ce fobriquèt, quils n’ont jamais mieux merité qu’aujourd'hui,