Čovek i inventivni život

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comme nous n'avons cessé de le répéter, dans la cellule tous les phénomènes sont dirigés de la façon la plus subtile. Par conséquent, il doit y avoir des mécanismes qui font qu'à tout moment un substratum déterminé peut être modifié dans une direction déterminée.» C’est que l’analyse de plus en plus profonde des phénomènes de la vie, tout en opérant avec des éléments de la physique et de la chimie, donne à ces phénomènes, lorsqu'ils sont dans le cadre de l'organisme, de plus en plus le caractère de phénomènes psychiques : l'outil est physico-chimique, et la science fait de grands progrès dans cette connaissance, mais son maniement relève d’une mécanique qui par sa nature ressemble singulièrement à celle qui doit être à la base de nos fonctions psychiques, de notre volonté, et qui est tout aussi impénétrable actuellement que celle-ci.

Aussi dans la biochimie actuelle qui a réussi à pénétrer dans les phénomènes les plus intimes de la vie, il y a des notions qui s'imposent en rapport avec ses progrès et que l’on ne rencontrait guère il y a quelques dizaines d’années : notions de besoin, d'économie, de suppléance.… Sans ces notions nous ne pouvons fixer une règle du cours des événements biochimiques, que nous ne pouvons comprendre que par rapport au résultat auquel ils mènent.

Ce qui distingue encore les mécanismes physiologiques c’est que tout en étant au fond de nature physico-chimique, ils réussissent à renverser le sens de maint phénomène de la physicochimie, Le rein fait passer vers l'urine des substances dissoutes dans le sang d’une concentration moins élevée vers une concentration plus forte, ce qui est contraire aux lois physiques de la diffusion, de la filtration et de l’osmose. Il est évident que le rein n'obtient pas ce résultat à l’aide de quelque « force vitale », mais par un mécanisme physico-chimique particulier, que l’on n’a pas encore réussi à expliquer.

La mécanique de la vie se présente sous un aspect particulier à un autre point de vue également. La nature mécanique de la vie ayant été établie, on pouvait s'attendre à ce que l’analyse fructueuse des phénomènes de la vie nous fournirait la clef de leur origine. On pouvait espérer à bon droit que sous une apparence compliquée et singulière, le mécanisme de la vie se révélât assez simple en principe pour pouvoir par son origine être rattaché au déterminisme mécanique universel. On peut affirmer actuellement que cet espoir était illusoire. Car plus on pénètre dans les différents mécanismes et structures des êtres vivants, plus le problème de leur origine semble nous échapper.

Il y a à ce sujet une différence nette entre la science de la vie, d’une part. et toutes les autres sciences de la nature, d’autre part. Les acquisitions de l’astronomie et de la mécanique céleste, la découverte des lois du mouvement des planètes, de la nature