Čovek i inventivni život

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La surface de la Terre se couvre de plus en plus de produits de la finalité de l'esprit humain. Tous ces édifices, ces usines, ces temples, ces ponts, ces tunnels, ces plantations, etc. ont à leur origine l’idée qui projette la réalisation matérielle. Nous savons positivement pour une pompe à incendie, si nous ne pouvons l’affirmer pour la pompe cardiaque, qu’elle a été construite pour le but vers lequel elle est employée, qu'elle a existé dans l’imagination de son inventeur avant d'avoir existé matériellement. Et surtout cette finalité, dont notre planète sera un Jour complètement couverte, est d’origine biologique : elle a sa source dans un être vivant, l’homme, dans un organe même, dans le cerveau, dans certains neurones, selon les matérialistes inconséquents, qui savent localiser matériellement l’esprit et l’exclure tout à la fois de leurs spéculations matérielles. J'ai toujours ressenti tout ce qu'il y a d’inconséquent, de parti pris, à vouloir démontrer par sa pensée qu'il ne peut y avoir nulle part de pensée dans l’œuvre de la nature vivante.

Ce pouvoir d'invention finaliste est attaché à la vie, À l'être vivant, précisément à ce qui le réclame impérativement pour pouvoir être compris génétiquement. Nulle part ailleurs dans la nature, regardée à travers la science, nous ne voyons rien de semblable, et l'interprétation scientifique de l'univers qui nous est accessible ne réclame aucun facteur de cet ordre. Il n’y a que la vie qui l’exige ; il n’y a que la vie qui l'offre.

Si l'esprit n'était pas un fait — en supposant qu il me fût donné de penser sans me connaître — jamais je n'aurais eru à la possibilité de son existence, d’après ce que nous révèle la science de la nature inanimée. Voyant que dans les sciences de la nature on fait tout procéder du déterminisme causal n’admettant en principe la possibilité d'aucun facteur d'ordre spirituel, on serait amené à douter de la possibilité de l'existence de l'esprit, dont toute la nature — la vie exceptée — nous est présentée comme en étant dépourvue.

Les forces de l'esprit n'étant pas à l'œuvre dans l'univers, du moins ne prenant pas part à son évolution à partir d’un état initial que l’on peut reculer à l'infini, on doit d'autant plus s'étonner que l’esprit existe, qu'il soit un fait, et surtout qu'il possède un pouvoir extraordinaire d'agir sur le monde physique, sur la matière, ainsi que le témoigne notre civilisation, notre technique.

Le fait biologique de l’esprit est de la plus grande importance pour la philosophie de la nature. Son existence incontestable chez l’être vivant — l’homme — est une preuve que tout dans la nature ne relève pas forcément d’une mécanique ordinaire, et que nous ne pouvons partout l’exclure « priori.

Le monde vivant pour être compris dans son existence et son évolution réclame un principe directeur d'invention. Réclame-t-il