Čovek i inventivni život

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d’une explication purement mécaniste de l’origine du monde vivant. On persiste toujours — beaucoup moins, il est vrai, qu'il y a un demi-siècle — dans ces tendances mécanistes, à cause de leur succès dans l'interprétation du reste de l'univers. Mais ce n’est pas parce que l’on a voulu à tort généraliser le fait de l’esprit humain à toute la nature qu’on doit le condamner « priori à l'impuissance dans le monde vivant où il existe incontestablement. Quand nous disons que le fait de l’esprit est d’une valeur inappréciable pour la connaïssance du fond même de l’origine du phénomène biologique, puisque sans les révélations de l’autoobservation de notre conscience l’essentiel du biologique nous serait absolument insaisissable, nous ne pensons pas tenir le facteur direct de l'invention finaliste de la vie. Nous voyons simplement dans notre esprit un révélateur de ce que la vie peut contenir. Le fait de notre esprit nous sert tout simplement à pouvoir affirmer qu’un facteur du même ordre a pu être actif dans la réalisation du monde vivant, qui précisément invoque pour être compris une puissance de l’ordre de notre intelligence.

Maïs, d’autre part, il est impossible que ces deux intelligences, celle dont procède le monde vivant et celle, la nôtre, dont procède notre activité matérielle, tellement semblables par leurs réalisations, ne soient en aucune façon apparentées.