Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

Een

vernement consacra, dès longtemps, à l’éducation des enfants dont les pères ont servi la patrie. Je me plais à le reconnaître : La Flèche est toujours digne d'une si noble destination, et tout ce que j’y vois répond aux pensées généreuses du roi et de son gouvernement. Les résultats favorables que j'ai constatés sont dus à la fermeté et à la bonne administration du chef distingué que la confiance du Roi a mis à votre tête, et que sa justice vient de récompenser par un avancement mérité, dont nous nous sommes tous réjouis (1). C’est à lui que l’état et les familles sont vedevables de l’heureuse situation du collége, à laquelle ont aussi contribué utilement, le zèle infatigable, les efforts constants des professeurs, des employés civils et militaires, qui ont compris que le premier de leurs devoirs était de seconder l’action du commandement,

Je me trouve avec plaisir au milieu de vous, et je suis heureux d’avoir été désigné pour présider à la solennité qui, chaque année, à pareil jour, suspend le cours de vos travaux, en réservant à votre chef ainsi qu’à vos maitres, la satisfaction, si précieuse pour eux, de couronner de leurs mains les efforts et le zèle de leurs élèves les plus studieux.

Ne l’oubliez jamais, jeunes élèves, les hommes recommandables qui se vouent à l’enseignement et à la direction de votre jeunesse, qui vous consacrent tout leur temps, qui usent leur vie dans les classes, ont droit à vos respects, à votre estime, à votre attachement. Ces hommes modestes, qui n’ont d’autre ambition que ‘être utiles, ne trouvent la récompense de tant de soins et de dévouement que dans les succès que vous obtenez, et qu'ils ont eux-mêmes pré=

0

(1) M. Carté, qui venait d'étte totivellement nommé maréchal-de<amp .