Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

LE =

à l'emploi des cartouches anciennes que nous sommes plus sûrs du système que nous proposons; car, s’il s'agissait de changer le fusil sans résoudre la question de la cartouche, nous serions dans le vague, et l’on aurait raison de dire que nous sommes encore loin du résultat; mais c’est parce que nous sommes certains que rien ou peu de chose ne sera changé dans la fabrication des munitions, que nous nous croyons fondés à dire que le problème est à peu près résolu.

Toutefois il ne peut pas paraître résolu pour tout le monde, parce que les expériences ne sont pas encore complètes et que leür résultat n’est pas public; mais nous disons que nous sommes en voie d'y parvenir. Ainsi, je crois que la chambre n'aura, ni sous le rapport de la dépense, ni sous le rapport du choix du système nouveau où va s'engager le Gouvernement, sur la transformation des armes à feu portatives, aucune raison de refuser le crédit. (Aux voix ! aux voix !)

NI. LE COMTE DE samxwossrÈms. Une simple observalion !

M. le ministre de la guerre demande une allocation, cette année, pour faure cette transformalion; mais au budget de cette année encore je vois déjà figurer la somme de 2 millions pour fabrication de fusils nouveaux. Ces fusils, continuerezvous à les fabriquer à silex ? [ls coûteront déjà 32 fr., et plus tard vous en payerez T pour réparation.

M. LE MENISTRE we La quemxe. La fabrication des armes ne pouvani pas s'arrêter, il a fallu continuer dans l’ancien système, et lon devra y persisier jusqu’à la résolution définitive. C’est précisément une des raisons qui nous pressent le plus d'arriver à la décision sur laquelle vous allez voler.

De toutes parts. Aux voix ! aux voix!

M. LE CHANCELEE =, Je mets aux voix l’art. {er.

(L'art. 1* est adopté par la chambre.)