Essai sur les dernières années du régime corporatif à Genève : (1793-1798)

nr test, cette enquête ne fait sortir des presses que les plaquettes suivantes :

Mémoire sur les maîtrises. approuvé à l'unanimité dans l'Assemblée des maîtres orfèvres, el remis au Comité des arts. le 27 mai 1793? (32 pages).

Et

LI. J. Banouuer|. Réflexions sur les maïtrises. lues à l'assemblée des horlogers. le 15 juin 1793. qui les a approuvées et en a désiré l'impression*. (16 pages).

On peut encore ajouter à ces pièces :

J.J. BanorzeT. Rapport de la commission nommée par le corps des horlogers pour s'occuper des abus à réformer dans la maîtrise de la fabrique d'horlogerie, fait à l'assemblée des maîtres horlogers, le lundi 5 aoûi 1793*. (16 pages).

Dans leur mémoire, les maîtres orfèvres réclament hautement et sans restrictions le maintien des maïîtrises. Celles-ci « ne sauraient être comparées avec celles qui existent ou qui ont existé dans d'autres pays. » Les maitrises genevoises «sont des associations de citoyens unis par un intérêt commun ; leurs règlements tendent à faire valoir l'industrie de chaque maître, et à fixer à l'exercice de cette industrie les limites nécessaires au bien des autres associés. » Les rédacteurs de ces règlements ont poursuivi un quadruple but : « 1° de ne reconnaître comme maître que celui qui possède les connaissances qui doivent le diriger dans son art; 2° d'établir

1 Cf. E. Rivore. Bibliographie historique de Genève, & II. 23 Bibliothèque de Genève. Gf. 315. 80/19 et 19 bis. f Ibid. Gf. 315. 161/3.