Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

DE FRANCE. 479

d.

Jac (4), député du Gard, vota la mort de Louis XVI, «avec sursis jusqu’à l'acceptation de la constitution par le « peuple: » .

Jacomin (J.-J.-H.), député de la Drôme, vota la mort dè Louis XVE. Envoyé à Senlis pour des approvisionnemens, le peuple éria : « À la lanterne. »

Jacor (G.-M.), député de l’Ain. Se trouvant en mission à l’armée du Mont-Blanc lors du jugement de Louis XVI, jugea le voi sans l'entendre , et à cent cinquante lieues de lui, il écrivit à la Convention, de concert avec Grégoire , Hérault de Séchelles et Simond : « Instruits par la connaissance que « chacun de nous à depuis long-temps des trahisons non in« Lerrompues de ce roi parjure, nous déclarons que notre € vœu est pour la condamnation par la Convention nationale, € sans appel au peuple. Nous proférons ce vœu dans la plus « intime conviction, et dans le voisinage du tyran piémon€ Lais. »

Jarn-Panvizuter (L.-A.), député des Deux-Sèvres, vota la détention de Louis XVE, et son bannissement à la paix.

Jarry, de Nantes, député de la Loire-Inférieure, vota à détention de Louis XVI et son bannissement à la paix.

Jauraxp, député de la Creuse. Le jour du jugement du roi, il dit : « Prononçant comme législateur , je vote, par « une mesure de sûreté générale, la détention et le bannisse« ment à la paix. »

Javoques (C.) fils, député de Rhône-et-Loire, vota la more de Louis XVI, et son exécution dans les vingt-quatre heures. A Lycn, il soutint « que c'était vertu, dans une république, « de dénoncer son propre père.» À Feurs, il établit un tribunal révolutionnaire qu’il composa de misérables démagogues, et leur dit : « Mes amis, il faut que les sans-culottes « profitent du moment pour faire leurs affaires. Ainsi faites « guillotiner tous les riches, et vous le deviendrez. » Les fenunes des détenus venaient solliciter la liberté de leurs