Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

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maris : « Ils éortiront, » leur disait-il, «quand ils auront « payé. » Ces femmes épuisaient leurs ressources ; Javoques promeltait , puis il envoyait les détenus à la mort. Une de ces infortunées , ainsi trompée, s'étant évanouie, Javoques s’écria en riant : « Ces b..........-là font les bégueules ; je « vais faire amener une guillotine, ça les fera revenir. » À Bourg, il déclama, dans le elub, contre les riches qu’il ranG'nua , et assura « que la république ne s’affermirait que « sur leurs cadavres et sur celui du dernicr des honnêtes cgens. »

Jax (J.), député de la Gironde, vota la mort de Louis XVL.

JEax-Box-Sainr-Anpré, député du Lot, vota en ces ternes le jour du jugement de Louis XVI : « Je pense que c’est « ici un combat de la liberté contre la tyrannie , et c’est un combat à mort. Tous les peuples qui ont voulu être li« bres, n’ont pu l’être que par la mort des tyrans. Je vote « pour la mort. » Le 8 février 1793, il demanda « que lon « couvrit d’une amnistie les crimes du 2 septembre, parce € qu'une grande révolution ne peut s’opérer que par des «événemens de toute nature. »

Jonanxor (J.), député du Haut-Rhin, vota la mort de Louis XVI, avec l'inutile demande d’un sursis à l'exéculion. JOuENNE-LonccHamp, député du Calvados, vota la more de Louis XVI, avec Pamendement d’examiner s’il y avait lieu de surscoir à l'exécution.

Jourpan (J.-B.), député de la Nièvre, vota cla détention « de Louis, et son bannissement au moment où la Conven« tion ou la législature suivante croirait pouvoir sans danger « procéder à l’exécution de ce décret. »

JuLtEN (M.-A.), député de la Drôme, vota en s'exprimant ainsi : « d’ai toujours haï les rois, et mon humanité éclairée s a écouté la voix de la justice éternelle ; &’est elle qui «mwordonne de prononcer la peine de mort contre Louis « Capet. »

JUuEN , député de la Haute-Garonne , vota la mors de