L'école de village pendant la Révolution

LES MAISONS D'ÉCOLE. st

curer de nouvelles maisons d'école, après avoir vendu les anciennes !.

La plupart des communes furent, il est vrai, plus sages ; elles conservèrent avec soin celles qu’elles possédaient ; d'autres profitèrent même des circonsiances pour s’en procurer à bon compte. Maisilne suffisait pas d'acheter une maison; il fallait y installer un maître, et l’on n’y parvenait pas toujours ?.

La classe servit aussi de siège à l’administration communale. Les conseils municipaux, qui avaient succédé aux conseils des notables établis en 1787, avaient dù se procurer un local pour abriter leurs séances. Les assemblées d'habitants se tenaient en plein air ou sous le porche de l’église ; les conseils se réunirent soit dans l’auditoire du juge *, soit chez le secrétaire greflier #, soit dans une chambre louée *, soit au presbytère

1 Fayet, Recherches sur la Haute-Marne, p. 335 et 337. Citons dans l'Aube, parmi les communes qui vendirent leurs maisons d'école, Avreuil ((1790), Aubigny (1794), Boulages (1793), Courteranges (1793), Ferreux, La Loge-aux-Chèvres (1791), Le Chène, Le Pavillon (1793), Lépine, Mesnil-Lettre, Ormes (1791), Pargues, Rigny-la-Nonneuse, Saint-André, Saint-Martin-de-Bossenay, Saint-Thibault. (Mémoires communiqués.) ? A Fontaine. Arch. de l'Aube, L. 1571.

$ À Chervey.

+ A Jully, Lantages, Puits, Villemorien.

5 À Vougrey, Riceys, Avirey.

5 À Rumilly, Eguilly, Verpillières, Vaudes, Saint-Parres. Beaucoup de municipalités siègent dans les maisons ci-devant curiales. Arch. de l'Aube, GC. 1536. &