L'Horticulture française : ses progrès et ses conquètes depuis 1789
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Le vigoureux Amorpha ou faux Indigo, aux épis violet sombre;
Les Andromeda, Cassandra et Gassiope, broussailles vertes mélangées aux Lédons, aux Menziésies, au Kalmia glauque, aux Rosages de Laponie, dans les forêts marécageuses des régions polaires et glaciales du Mackensie et du Labrador;
L'Aronia réintégré dans le genre Amélanchier;
L'Asiminier ou Anone trilobé des États-Unis méridionaux ;
Le Baccharide de Virginie, vulg. « Seneçon en arbre», à effet automnal par ses aigrettes soyeuses ;
Les floribonds et gracieux Céanothes, une perle de nos jardins, se couvrant de grappes légères et remontantes sur les versants torrides de la Sierra Nevada, ou sous les fourrés de l'Orégon et dans les crevasses porphyriques du Mexique;
Quelques Gerisiers toujours verts à la facon de l’Azarero, moins robustes peut-être;
Le Choisya des montagnes mexicaines, bonne plante de climat tempéré, trouvée en 1866 par Hann, collecteur botaniste de la Commission scientifique française ;
Des Groseilliers, parmi lesquels le Groseillier sanguin, rapporté en 1827 des Andes californiennes, le Groseillier doré (1 813) des bords du Missouri, devenu sujet porte-grefle ;
Certains Hydrangéas ligneux des bois pensylvaniens, des vallées de la Caroline, des cours d’eau de la Floride;
Des Mahonias robustes, quoiqu'on les eût livrés à la serre chaude en 1833, lorsqu'ils quittèrent les montagnes Rocheuses;
Des Noisetiers rebelles aux froids les plus rudes;
Le Nuttalia porte-cerise, voisin des Spirées, produisant, par le semis, des plants monoiïques ou dioiques;
Le Pavier de Californie, grand buisson de pied franc, jetant çà et là ses thyrses spicilormes nuancés beurre frais;
Les jolis Robmiers glutineux (Michaux, 1 797); et rose (1 7h47), aux grappes carnées ou rose foncé; beaux arbres des lieux abrités de la Virginie et de la Caroline;