L'oeuvre sociale de la Révolution française

LES DOCTRINES DE L'ÉDUCATION RÉVOLUTIONNAIRE 117

plus aisément insinué jusqu'à ces derniers temps que les discussions nées des propositions diverses, concernant l'instruction à ses divers degrés, étaient longtemps demeurées dans la poussière des archives, d'où le zèle intelligent d'un spécialiste! est venu récemment les faire sortir.

Et l'on avait d'autant plus de force à soutenir cette opinion que certains partisans même des idées révolutionnaires se sont montrés incrédules sur la solidité de cette partie de l’œuvre, et que tous pouvaient tirer de la disparition rapide d’un grand nombre de ces créations scolaires un argument facile et, pour certains, irréfutable. On s’est même plu à mettre en regard de cette stérilité de l'enseignement primaire ou secondaire la fortune et la carrière glorieuse de cette forme d’enseignement supérieur, due à l'initiative de la Convention et résumée en deux Écoles spéciales toujours florissantes, l'École normale supérieure et l'École polytechnique.

En raisonnant ainsi, l'on n’oublie qu'une chose : c'est qu'un enseignement supérieur si limité n'était guère de nature à porter ombrage à Bonaparte éducaleur, bien que chacune de ces écoles, et la seconde

surtout, durent se plier à certaines modificalions

4. CL. Gunzaume, Procès-verbaux des Comilés de l'Instruction publique de la Législative et de la Convention. Ouvrage publié sous les auspices du ministère de l'Instruction publique.