L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
INTRODUCMION … 7
pautés. La tâche est de les grouper en un seul Éiat. Des penseurs, véritables apôtres, de Cesare Canté à Mazzii, préchent la croisade du Risorgimento, proclament le droit des nationalités à s'affranchir du joug étranger. Grands, généreux, ils pensent alors à tous les peuples qui gémissent sous l'oppression, particulièrement à lewrs voisins skaves du sud de l'Autriche, qu'ils voudraient libérer en méme temps qu'euxmêmes. C’est Cavour, l'habile et libéral Cavowr, qui tentera cette œuvre d'affranchissement des Italiens. Napoléon I, à qui le principe des nationalités était particulièrement cher et qui croyait à la « fraternité latine », prêta l'appui de ses armes à cette noble cause. Heureuses de combattre pour un idéal, les troupes françaises, de Montebello à Magenta, de Magenta à Solférino, poussèrent l'armée autrichienne au delà du Mincio. Il fallut cependant laisser la tâche inachevée, renoncer à rendre le territoire italien « libre des Alpes à l'Adriatique », car la Prusse menaçait la France. Les Mille de Garibaldi continuèrent l’œuvre qu'un changement d'alliance en faveur de la Prusse paracheva. En 1870, l'Italie une était définitivement créée, forte de l'assentiment des habitants dont des