L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

D DAV POrTDIOQUe oran ons

(a French Contributor) de Zke New Europe : « À Paris, on est heureux de reconnaître tout cela, de même qu'on reconnaît la valeur de la collaboration de tous les alliés. La GrandeBretagne a aussi sauvé la France en l’aidant à garder les mers et en envoyant d'énormes armées au lieu des cinq divisions promises en 1914. L'Amérique aussi peut prétendre avoir sauvé la France en intervenant à une heure extraordinairement critique. Chacun a sauvé la. France... même l’armée française qui, il est bon de le rappeler, a subi des pertes deux fois plus lourdes que celles de l’armée britannique, quatre fois plus lourdes que celles de l'Italie, vingt fois plus lourdes que celles de l’Amérique. Dans une coalition, il est en vérité diffcile de savoir qui à sauvé l’autre, à qui doit aller la gratitude des autres. Chacun de nous a lutté parce que sa propre vie était en jeu. Le traité de Londres est une preuve que ce ne fut pas seulement pour sauver la France que l'Italie est entrée en guerre: car le sacro _egoismo était à ce moment une doctrine d'État. » :

(1) The New Europe, vol. X, n° 233, pages 125 et 126.