La crise balkanique (1912-1913)

GUERRE TURCO-BALKANIQUE 115

que ». Nous allons voir tout à l'heure ce que «parrainage politique » signifiait à Vienne.

A Berlin, Rome et Vienne on ne donna pas une réponse écrite à la proposition française. Le comte Berchtold s'adressant à M. Dumaine, ambassadeur français, répondit qu'il ne pouvait engager les « intérêts de l'Empire ». =

En ce qui concernait la proposition de médiation, les puissances de la Triple-Alliance se déclaraient prêtes à seconder les efforts de la France pour aider la paix.

Comment envisageait-on en Europe la situation de fait créée par la victoire des armées alliées ? M. Poincaré, dans la séance du 6 décembre 1912 (1), à la Commission d'Affaires extérieures de la Chambre des Députés exposa, en sa qualité de premier ministre el de ministre des Affaires Etrangères, la politique française : :

« Avant qu'eut éclaté le conflit dans les Balkans nous avons fait tout ce qui dépendait de nous pour prévenir et conjurer. Dès quil est survenu, nous avons consacré tous nos efforts à le localiser ».

« Aujourd'hui, après les événements accomplis, cette formule du stalu quo sur laquelle s'était établi

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1. Archives diplomatiques, décembre 1912,