La crise balkanique (1912-1913)

GUERRE TURCO-BALKANIQUE 135

seraient fixées ultérieurement, et à l'exclusion de la presqu île de Gallipoli ;

2° Cession des Îles de la mer Egée;

3° Renonciation de la Turquie aux droité qu'elle possédait sur l’île de Crète. |

Les cessions demandées devaient leur être remises «en bloc ». Le partage se ferait entre les alliés ultérieurement. Le 28 décembre la Turquie formulait ses contrepropositions. a) Vilayet d'Andriniple. — Statu quo ante bellum.

b) Macédoine. — La Turquie n’envisageait pas de cession territoriale, par contre elle était prête à souscrire à l'autonomie de la province, sous le contrôle d’un prince chrétien, de religion protestante de préférence — choisi parmi les princes d’une famille régnante d’un Etatneutre. La Macédoine devait rester sous la souveraineté du Sultan.

c) L'Albanie autonome sera mise sous le contrôle d'un prince de la famille impériale ottomane.

d) le sort de la Crète (1) sera réglé entre la Turquie et l'Europe.

4. Il m'est impossible, et je nessaierai même pas, de faire 1e1 l'historique des luttes crétoises. On les connaît : dés ouvrages parfaits ont définitivement exposé la suite des tortures infligées