La crise balkanique (1912-1913)

Re Pier

- GUERRE TURCO-BALKANIQUE 141

Plus tard nous constaterons l’œuvre accomplie par les Puissances quant à l’Albanie.

b) Port serbe. — L'’Autriche consentit à accorder à la Serbie une issue sur la mer. Il s'agissait d'un port commercial soumis à la garantie des Puissances et ne comportant pas de souveraineté territoriale. Un chemin de fer devait être construit reliant ce port au royaume, soumis aussi, au contrôle des Puissances ; en définitif un point sur l’Adriatique Saint-Jean de Medua, disait-on — pourra accueillir les marchandises serbes, qui,rallieraient le royaume sans supporter des frais de douane.

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Une autre mission incombait à cette assemblée d’ambassadeurs ; elle devait, par ses conseils et son autorité, faire aboutir les pourparlers de paix entre les belligérants.

En résumé, à la date du 6 janvier 1913, la Turquie faisait abandon de l'Albanie, de la Macédoine, de l'Epire et de l'île de Crète — elle voulait garder Andrinople et lés Iles de la mer Egée.

Les Etats alliés avaient donné l’ordre à leurs plénipotentiaires d'interrompre la Conférence de paix. La reprise des hostilités devait s’en suivre. à

Les grandes puissances intervinrent et demandèrent