La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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M”: de La Rochejacquelein, — et non à Bonchamps, — ainsi quele veutune autre lévende, qu'il attribue’ le salut des prisonniers de SaintFlorent. Quand plus tard Bourniseaux transforma son livre dans une édition nouvelle, il reprit pour son compte et y inséra tout du long, en la modifiant à peine, la note fatidique, qui par sa précision et ses détails de révélation vivante s’était déjà transformée en histoire. La publication, si longtemps retardée, du manuscrit de l’abbé Cantiteau, est venue l’éclairer d’une autre lumière et

nous livrer non plus seulement le secret de

‘« Point de représailles barbares! s’écrie ce généreux « capitaine ; ne sont-ce point des hommes, des Français ? « Non, Messieurs : ils ne seront pas massacrés de sang« froid en ma présence... Le ton ferme et imposant de « Lescure et plus encore l'ascendant d’un chef si renommé, « décidèrent enfin le Conseil à signer la grâce de ces pri« sonniers. » Édit. de 1802, p. 135. — Il en rabat plus tard + « Le fait est que M. Cébrons d’Argonne voulait les « faire fusiller et que M. de Lescure, M. de Bonchamps et .« plusieurs autres officiers engagèrent le Conseil à leur faire « grâce, » dit-il tout simplement dans son édition de 1819, t. Il, p.416. — Plus loin, en rappelant la mort de Lescure, il fait l'éloge de sa veuve, t. II, p. 156, « dame chérie et res« pectée des officiers et des soldats ; etc. »