La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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l’œuvre, mais le nom même de l’ouvrier 1, L'abbé

avait tenu, à son dire, « comme une espèce de « journal, contenant la date précise et l’indica« tion du lieu où les différentes actions, batailles < ou combats, s’étaient passés. » Mais « ce ca« hier de notes » s’était perdu, sans que l’histoire eût rien à y regretter, n’y pouvant trouver « aucun éclaircissement sur les causes et les « effets des faits qui ont eu lieu, aucune ré« flexion propre à faire connaître ce que l’histo« rien doit développer. »

Il se défend d’ailleurs de rien savoir d’utile ;

sauf une réserve expresse « pour ce qui concerne

‘J'ai pu collationner l'édition sur le ms. qui, s’il m'en souvient bien, est l'original même du curé, et n’y ai relevé que deux inexactitudes, la première, déjà signalée par moi, Vendée Angevine, Il, 108. IL s'agit « des relations de l'abbé Bernier, » non pas avec M. de la Pommelière, comme on l'a imprimé, mais « avec Madame de la Paumelière. » Oh! les saintes femmes de la Vendée ! En voilà encore une légende à nettoyer ! — La seconde, c’est à la page 17 du tirage à part : « Chaque nouveau soldat de l'armée de Cathelineau employait auprès de ceux qu'il cannaissait tous les moyens possibles [excepté la violence] de leur faire prendre le même parti.» Ces derniers mots entre crochets n'existent pas dans le texte. Quelle que soit la main qui les y ait ajoutés, l'intention est évidente. Plus honnête et plus sincère était Joseph Cathelineau : « A lui demandé comment cette ar-