La patrie Serbe

AR RS LS

188 Es LA PATRIE SÉRSE

en ligne dé compte les menaces de mort chaque jour adressées d'Autriche au Prince Alexandre ? (1)

Nous disons que Printip était un exalté, il y a beaucoup de chartes pour que ce soif vrai, mais il y a des présomptions pour croire que Tchabrinovitch ne l'était

pas.

Entre autres calomnies dont ellé est coutumière, l'Autriche a commis l'infamie d'accuser lés hautes personnalités du Roi Pierre et du Prince Alexandre. Les caractères du souverain etdé Son fils sont trop élevés pour qu'une parëille poignée de boue lesatteigne ; même vouloir les défendre serait une insulte, car cela signilierait qu'on peut les soupçonner. Par contre puisque l'Autriche a été capable de suggérer au monde de semblables horreurs, c'est qu'elle aurait eu le courage deles commettre säns doute.

On peut trouver étranges les actes de cette tragédie. Personne n'ignore que l'Archiduchesse, flemme de Frañçois-Ferdinand, était seulement comtesse, et que le matiaäge du Prince fut une idylle. La Comtesse Chotek, épousée morganatiquement, montait peu à peutngrade. En cadeau de noces elle avait recu le titre de Princesse de Hohenburg. Quelques années plus tard, elle devint aussi duchesse, puis elle fut appelée «Altesse » et les Hongrois laissèrent sous-entendre qu ils l’accepteraientpour reine.

.Les princesses de sang enragéaient de voir cette Tehè-

que élevée au-dessus de leur niveau, ellesla haïssaient.

La Comtesse Chotek était ane lemme de génie, elle aVail une intelligence qui lui promettait de dominer, On aVait la presque certitude que Francçois-Ferdinand mettrait la couronne impériale sur la tête de la Princesse de Hohenburg. L'archidue n'était pas aimé à la cour,

1. N° 18 dudivre Bleu Serbe,