La patrie Serbe

LA PATRIE SERBE 18Û

Violenf, autoritaire, il avait montré la faconaveclaquelle ilsavait balayerlescourtisans; ceux qui avaientéchappé craignaient pour l'avenir. bessauvages Magyars magyarisants avaient surtout des griefs contre François;Perdinand, il avait épousé une Tchèque et ses sympathies le portaient vers le régimeidu trialisme. A la-cour Viennoise on détestait les deux époux. Le Comte Tisza était à la tête des mécontents.

Le chef de la police de Sarajevo, Gerde, était aussi bengrois. En lisant /’/{lustration du 22 janvier 1916 on verra avec stupeur que le Prince Montenuovo, ennemi que François-Ferdinand* voulut éloigner, fut chargé d'organiser les funérailles princières.

Ces funérailles n’eurent aucun éclat militaire quoique l’archiduc füt le chef de l’armée, et l'on mit en avant que la Comtesse Chotek n avaitaucun droit à de pareils honneurs. Montenuovo fut félicité pour ses ternes arrangements. Comme tous ceux qui se sentent la conscience lourde, de temps àäautre, les Autrichiens éprouventle besoin de frapper quelques coups de tam-tam autour de l'attentat de Sarajevo et font écrire dans leurs journaux de nouvelles inventions.

En général c’est la Narodna Odbrana qui paie les frais de ces flots d'encre malpropre, dont on cherche même à éclabousserle Prince Régent de Serbie.

Ces rédacteurs de mensonges ont des informations souvent très curieuses du genre suivant :

( Un ancien ministre serbe, le Dr Voijislay Belimarkovitch, aurait fait de compromettantes déclarations. » En réalité le Dr Voïjislav Belimarkovitch n’a jamais été ministre et n'a non plus jamais existé. Ces grossières erreurs sont mises en circulation dans le monde germanique .