La patrie Serbe

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LA PATRIE SERBE Mo atome de sentiment, se lévVerait pour venger une nation héroïque.

Rien n’a été épargné dux Serbes accablés, niies éruautés imposées par un ennemi sauvage, ni. Ce qui est pire, les trahisons des amis sur lesquels ils avaient le droit de compter.

Ce seraït une grave erreur de penser que les Serbes, durant la cruelle retraite, s’enfuirent sans ordre et sans combattre devant l'avance ennemie. Le repli de l'armée s'exécuta selon un plan parfaitement conçu qui se développait en suivant la marche des événements. Nous jetterons un coup d'œil en arrière pour résumer r brièves ment les opérations militaires.

Au Nord, contre les 164 bataïllons Austro-Allemands, les Serbes n’opposaient que 116 bataïllons et à l'Est les Bulgares en alignaient 177 contre 78 bataillons Serbes, le Grand Quartier Général ayant rappelé en face des Allemands la division de cavalerie et la division dela Choumadia (1 ban). Partillerie germanique était riche en canons de tous calibres, même en 305, et les Serbes ne possédaient que deux batteries de 450, quelques batteries d'obusiers et des 120 longs.

Nous avons vu que la défense de Belgrade fut terrible. L'ennemi, dontles forces étaient plus que doubles, dut quand même, pour vaincre, attendre des réservés. Au front dela Save, comme sur celui de la Morava, les combats se déroulèrent très meurtriers ; les Allemands jouèrent toute la gamme de leur nn jeu, mêlant les gaz asphyxiants à un feu intense. Malgré une pareille infériorité sois en matériel humain, soit en matériel d'artillerie, les Serbes restèrent sur Ja Save du 6 au 17 octobre; malheureusementla prise de Belgrade et le repli forcé dans le secteur de la Morava les obligèrent à reculer. Tournés vers Petrievo, les 44 bataillons dela