La Serbie

LE RÉVEIL DES NATIONALITÉS EN AUTRICHE -HONGRIE

Samedi 2 Mars 1918 — No9

Les Magyars contre les Yougoslaves

La presse magyare continue sa cam-

pagne de dénonciation contre le mouve. ment yougoslave, Le « Pesti Hirlap » du 7 février :

« Ce n’est pas la première fois que nous attirons l'attention de l'opinion publique sur les phénomènes stupéfiants qui, depuis l’arrivée au pouvoir du ban Mihalovic, sont dirigés contre les Magyars.

« On ne nous a pas donné de réponse au sujet de la série de crimes innombrables commis par la propagande yougoslave contre l'union avec la Hongrie, contre le dualisme, contre l'intégrité de lEtat magyar, voire même contre la monarchie et contre la dynastie.

« Le ban Mihalovic ne songe même pas à donner sa démission.

« Lorsqu'un membre de croato-serbe déclare ouvertement a sein du Parlement croate que le peuple croatoserbe a vécu deux grandes tragédies, l'une à Kosovo, il y a cinq siècles, et l’autre maintenant sur les Carpathes et sur l'Isonzo (où ni les Russes ni les Italiens mon étté victorieux); lorsque le ban Mihalovic rompt; le jour de l’anniversaire du roi, avec l’ancien usage de hisser sur son palaïs le drapeau magyar; lorsqu’en outre la jeunesse yougoslave porte les cocardes serbes et crie: « Vive la Serbie et le roi Pierre »; lorsqu’en présence de la police et avec la participation des fonctionnaires du royaume de Hongrie, on accompagne, Dn fête victorieusement, le D’Annunzio yougoslave, ‘un certain Jvo Vojinovic; lorsque les rues d’Osjek résonnent des cris poussés en l'honneur de l'Italie; lorsqu'on prêche publiquement et ouvertement la solidarité avec les Tchèques et qu'on envoie des dépêches de salutations à Kramaz, à Klofac et à Korosec — alors le temps est venu de mettre à la raison ceux qui, là-bas, se sont constitués les ennemis de l’unité d'Etat magyar et de la dynastie. « La restauration de la Serbie est dans le programme de paix de notre gouverner ment. Mais les Yougoslaves prêchent l’un‘on avec la Serbie, et par des vivats au roi Pierre, ils trahissent ouvertenrent qu’ils ne songent pas même après la paix À

abandonner la propagande de Ja politique qui place ses aspirations en dehors de

la monarchie..." si Nous prions qu'onentreprenne

une action contre les Yougosla-

ves.

Les Allemands contre les Yougoslaves

« Shovenski Narod», 12, 2.

«Ces derniers jours dans la presse allemande on peut constater deux faits: dabord que tous les journaux bourgeois ont repris la lutte contre nous, et ensuite

tous poursuivent un programme identique. Tous les journaux allemands s’'occupent du «pacte de Corfou». Les uns commentent ce pacte directement et dans un sens qui nous est hostile, nous accusant d'entretenir des rapports ouverts où dissimulés avec les comités yougoslaves de Paris et de Londres, tandis que d'autres publient ce pacte sans commentaire, L’une et Pautre de ces méthodes conduisent au

la coalition

même but: exciter contre les Yougoslaves et en premier lieu contre Les Slovènes. Ces excès de langage semblent être les présages d’une nouvelle orientation de la politique contre nous et peut-être cherchet-on des prétextes pour fondre sur nous. IL va sans dire que cette nouvelle tactique politico-nationale des Allemands dirigée

contre nous mous laisse complètement froids. La destinée, l’histoire elle-même

travaillent avec évidence en notre faveur, et en faveur de notre revendication d’une Yougosalvie. IL en est de même de la vie de Chaque jour qui travaille aussi pour nous, Le résultat définitif sera l'Etat yougoslave indépendant. »

Le martyre d'un député yougoslave

Plus d’une fois mous avons relaté les récits terrifiants des souffrances enidurées en AutricheHongrie par gertains députés du Parlement de Vienne. On se souviendra du terrible réquisitoire fait par Tressitch Pavitchitch. Aujourd'hui, c'est le tour du député serbe de Dalmatie, Bozidar Vukctitch d'émouvoir ses collègues par le récit de son martyre. Son discours a été, il va Fans dire, mutilé par la censure, et le compte rendu de Ja « Correspondance du Reichsrat», à laquelle l'« Arbeiter Zeitung» (7. IL.) l'emprunte, l'arrange de façon à en atténuer -toute l'horreur.

« Vukotitch fait, écrit l’« Arbeiter Zeitung», une peinture, illustrée par de nombreux, exemples, des persécutions et des actes d’injustice dont ont été victimes les Yougoslaves. On exigea que des citeyens servissent d'olages et garantissent ainsi tout atientat contre les chemins de fer et contre les militaires. En citant des exemples, l'orateur dépeint le traitement que certains otages eurent à supporter des pouvoirs militaires. Lui-même a été un. otage. Le 27 Juillet 1914, il fut arrêté avec l'information qu'il répondrait de sa vie pour la conduite loyale ‘des ‘habitants des bouches de Cattaro. ff fut transporté à Mamula où, lorsque la forteresse fut bombardée en ‘août 1914 par la flotte française, les otages furent ligotés. Un revolver à la main, un fedwebel menaçait de tuer quiconque laisserait entendre une plainte. Yukotitch fut envoyé plus tard à Vienne pour y subir ‘une opération. Déclaré bon au conseil de révision, il fut, par contre, lors de son arrivée au corps, licencié comme inapte au service territcrial. Malgré cela, il fut amené au commandant du premier district de landsturm, présenté au corps et de 1à admis à la constatation; mais au cours de celle-ci arriva l'ordre de le répartir dans une compagnie «de marches sans égard à da ccnstatalion médicale et à son instruction militaire. Il fut dégradé. Il tomba malade et fut recctnu à la, visite médicale comme capable seulement d'un service léger comme secrétaire. Toutefois, il me fut pas employé comme secrétaire, mais -enveyé.-dans le détachement des suspects politiques et employé aux travaux ordinaires des champs.

Ses supérieurs militaires ne voulurent pas considérer l'ordre ‘le l'empereur de licencier à l'occasion. de la session du Reïchsrat, tous les députés, ccmme valable pour lui, de sorte qu'il me fut licencié qu'après l'ouverture du Parlement. Les Les Yougoslaves exigent que des garanties soient données au peuple contre la répétition de sem blables attentats contre leur existence, Seul un Etat indépendant peut donner cette garantie.

« Naturellement la « Correspondance du Reichsrat» a supprimé, termine l’«Arbeiter Zeitung», les «nombreux exemples» donnés par l'orateur et tout aussi naturellement, la police de la presse a fait savoir que, pour employer les termes du cliché, ce discours ne devait être reproduit que dans le texte donné par la «Correspondance du Reichsrat». Mais le temps viendra où ces faits seront exposés devant d'opinion publique avec tous des détails qu'ils méritent et ils contribue ront à la connaissance des motifs d’être patriote en, Autriche. »

Ce martyre de Vukotitch, c'est l'illustration, de la fameuse constitution autrichienne tant vantée par Czerninl

Le discours de Spinichitch

Voici, d’après le « Slovenec » du 9 février, le discours prononcé par le député d’Istrie, Spincic, au cours des débats budgétaires: :

« Lorsqu’en 1914 la mobilisation fut décrétée et qu'on déclara la guerre à la Serbie, les milieux officiels commencèrent à exciter le peuple croate contre « le plus grand ennemi de l'Etat croate, de sa liberté et de son indépendance ». Par des articles et par des harangues publiques, on voulut l’enthousiasmer pour la guerre, en lui promettant la liberté et l'indépendance de la Croatie, après la défaite de l'ennemi. Lorsqu’on partit contre l'Italie on ne manqua pas de dire à nos soldats qu'il s'agissait de lutter et de défendre les frontières occidentales de notre Etat croate.

« Tandis qu’on excitait ainsi lenthousiasme et qu’on vantait nos régiments sur nos fronts, on faisait en même temps tout pour détruire le peuple qui avait donné ces régimenis: on le chassait en masses de son sol natal, on réquisitionnait tout ce qu'il y avait chez lui et on 8e refusait même à lui donner ce qui lui était le plus nécessaire. Les souffrances et la miFu de notre peuple sont indescriptibles. Spincic conteste l'affirmation faite par le président du Conseil et par le Ministre des Affaires Etrangères que la Constitution autrichienne permet l'exercice du droit des peuples à dis poser d'eux-mêmes. |

«Pour le parlement autrichien, nous avons des districts électoraux qui ne Comptent que 20.000 habitants, tandis que d’autres comptent 40, 50, 60 et même 100.000 habitants. C’est ainsi que 9.950.266 Allemands obtiennent 233 mandats, alors que 16.959.095 Slaves n'en obtiennent que 259.

« La situation est pire en Hongrie. D’après ‘une statistique officielle, il y a en Hongrie 54 pour cent de Magrars et 46 pour cent de non Magyars. En Hongrie, il y a des peuples entiers qui ne sont même pas représentés au parlement. Sur 413 députés, les mon Magyars n’en possèdent qu'une trentaine. »

L’orateur termine:

«Nous ne pouvons jouir de nos droits que dans notre propre Etat!»

… Pour le programme national intégral

A titre de document, nous donnons ici là traduction textuelle de cet article de la « Hrvalska Drzava » du 18 janvier, de Zagreb : le Huit mois se sont écoulés depuis la déclaration du club yougoslave faite en mai 1917. Il serait exagéré d’affirmer que là période de temps qui a suivi cette déclaration s’est écoulée en dehors de nous et en dehors de notre point de vue na tional et politique. On ne peut nullement dire que notre vie nationale s’est trouvée dans un stade de stagnation ou de piétinement. Cette période pacifique n’est qu’apparente: ce n’est qu’une illusion de ceux qui sont en dehors de nous et qui n'appartiennent pas à notre peuple.

« Le temps s’écoulant, notre force nationale ma fait que grandir comme croissent les enfants. Cette augmentation de notre force provient de notre vie et de tout ce qui nous entoure, Des événements

importants ont suivi la déclaration de Vienne, L'idée de lautodisposition des peuples a reçu une impulsion nouvelle et vigoureuse.

« Le club yougoslave de Vienne qui le premier a brandi le drapeau de la liberté, par l'intermédiaire de ses chefs, a signifié au monde que sa déclaration du B0 mai n’était que le minimum de nos revendications nationales et que notre programme national était beaucoup plus vaste.

« La déclaration de Vienne représente le minimum de nos revendications envers les facteurs de la monarchie austro-hongroise, Nous ne pouvons et nous n'osons pas poser des revendications plus vastes (3 lignes censurées). On n’a que le choix entre se taire et se croiser les bras, ou bien. demander ce que nous pouvons exiger. Des deux inconvénients, il faut écarter le plus grand et c’est ici l'inactivité, le silence et l'attente (ici 4 lignes censurées).

« Que ferons-nous donc de cette déclaration? Elle existe et reste comme un minimum national, Au lieu de l'appeler un programme minimal, il serait plus uxplicite de l'appeler un programme provisoire. Si nous ne voulons pas nous croiser complètement les bras, il nous faut donc lutter sur la base de ce programme minimal, Cest pour cela qu'i lest à souhaïiter que nous continuions avec ténacité notre action de solidarité avec la déclaration de Vienne, Cependant nous devons avant tout propager de toutes nos forces notre programme intégral, le seul programme véritable de tout notre peuple. »

Le discours du député serbe Vukoticht

«C’est la première fois, a dit Le député serbe de Dalmatie, que je parle ici, depuis la restauration.du parlementarismie. Voilà pourquoi je considère comme mon devoir sacré — quoique ayant déjà signé avec collègue le docteur Baljak la déclaration du 30 mai 1917 — de déclarer que nous Serbes, nous sommes complétement d’accond avec nos frères de sang et de langue, les Croates et les Slovènes, et que nous sommes décidés À tenir avec eux jusqu’au bout dans la lutte commencée pour notre cause nationale sacrée.

«En se servant de l'arme éprouvée de «divide et impera», en nous tenant morcelés et dans différentes chaînes d’esclavage, en: élevant entre nous des murailles de Chine, nos ennemis ont réussi à disperser notre force nationale!

«Cette guerre effroyable qui a imposé à notre peuple des sacrifices immenses en biens et en sang, nous a montré à tous quelles sont les voies lumineuses de notre avenir; cette guerre nous a confirmé la véracité du proverbe populaire qui dit: «Celui qui ne veut pas considérer son frère comme son frère désire un étranger comme maître. »

«Instruits par l'expérience amère du passé, nous nous sommes ‘unis en Ces MOments historiques à notre peuple dans des rangs serrés et fermes, Marchons sans peur aucune sur la voie qui nous mène à la libération:! (Approbations frénétiques). »

Vukotitch déclara ensuite en allemand que la paix durable et sincère n’était possible qu'à condition d’être conclue sur «la base de la liberté complète des nations et sur le droit des peuples à disposer d’euxmêmes. »

TT —_—_—_—_—_—_—_——_—…————"_"— ——————…——…—…——…———……—

sur le point de mourir, le tsar

son empire. Symbole

nouvel empire!

Une politique fructueuse présentait

la fin de la première Guerre balkanique.

à ses hommes d'Etat un grand : temps à jamais abolis où l'esprit

nait le monde. En vingt années le Gouve M par des méthodes d’énergique persuasion, aurait pu sans doute unifier la riche variété des nationalités de Macédoine. La trahison militaire du Roi et des généraux bulun principe moral à cette conquête et à cette réduction d’une terre disputée en province serbe. Pendant ces années pacifiques, le pres-|par Charlemagne, ni le royaume tige naissant du jeune rovaumie eût naturellement attiré à lu les diverses variétés de la race serbe, elle aussi d'esprit et de tradition se seraient atténuées dans la famille des Serbes d'Autriche, et lunité politique de la race serait sortie toute seule

Je suis persuadé que Gouvernement, «el Cét intérêt évident de la politique serbe À la paix est ‘une fil die la trame si serrée

ares À la Bregalnitza donnait même

riche en rejetonts, les différences

de la décomposition autrichienne. telle fut en effet la pensée du

preuve entre mille autres, (UIL : des reSponsabilités _ Plan chimérique de paix balkanique,

Balkans. Mais surtout la

tasque qui a voulu que tous de la planète fussent posés ensemble dans

Etienne Douchan se füt porter sur ume montagne imaginaire d'où il pouvait découvrir à la fois la mer Egée et l’Adriatique. Il expira satisfait, apercevant ainsi les deux mers jusqu'où il avait poussé saisissant des destinées serbes, devenu de nos jours symbole des hésitations politiques du

NE 2

à la Serbie à Elle eût valu renom. d’habileté en ces d'impérialisme gouvierrnement serbe,

rmano-magyares de la guerre. failleurs, car il supposait vingt annees ce qui jamais ne se vit et ‘que le régime turc même n'obtint jamais de ses giaours des Serbie a subi comme le resta du monde les effets de ce décret de quelque démiurge fanles problèm Pannée 1914 et

e le monde n’eût point de paix qu'ils ne fussent fous nécolis. Sans souffler, après son double effort balkanique,

le royaume serbe,

intention de réunir des

je ne crois pas que des Yougoslaves; ils

motifs politiques, temps.

le royaume bosniaque de

gements contractuels, ces

HAÏSSANCES

rent le christianisme et

les Croates et Dalmates. es. politiques {x} J'oublie exprès le Monténégro. Pour

patriote et homme d'Etat clairvoyant. ,

be, seul Etat constitué de sa race (1), A dû soumettre à l'Europe son programme intégral, son territoires qui ne furent jamais sujets à sa domination et son projet d’unifier des peuples que lhistoire, la religion et la Or, quelque peine, dialectique j'éprouve à échapper aux rai di Cesaro, président de la société italienne Pro Dalmazia, traditions historiques ni des t contrarier la réunion ‘des

sons du député Colonna duca

passions religieuses puissen: ne peuvent être legs de lAutriche, et

Royaumes, principautés féodales, républiques, les pays de la Save et ‘de l’Adriatique ont p tout formes politiques, mais non pas l'unité, L'Histoire n’a pas connu l'unité yougoslave. Ni le royaume slovène détruit

couronne de Hongrie par union personnelle à la fin du onzième siècle, ni l'empire serbe d'Etienne Douchan, ni Tvrtko, n’ont dominé la terre yougoslave mi la race serbe tout entière. Mais ces engaéchanges et ces ‘unions,

et ces chutes dies empires, ce n'est rien pour l'imagination du peuple, que race serbe tout entière chante lievitch et porte le deuil de Kossovo. Voilà le lien national. Le schisme a déchiré la Yougoslavie. Ces peuples appril'alphabet des apôtres et Méthode, mais l'Eglise romaine puis les jésuites reconquirent pour le Vicaire du Christ en Occident les Slovènes, Les Serbés du royaume, plus voisins de Byzance, demeurèrèent

les affaires de ce royaume, je renvoie au Bul/etin

monténégrin que publie à Paris M. Andréa Radovic. ancien présidènt du Conseil, excellent

politique avaient dispersés. à la fois et amicale, que

séparés que par des qui céderont au ces

roduit toutes

de Croatie réuni à la

ces

de l’histoire officielle, La la légende de Marko Kra-

Cyrille

Leroux, 1880.

orthodoxes. Plus tard,

tième siècles, et qui pour cette ral de longues années dans un exil de Sibérie, ne put jamais décider lui-même, malgré de longues létudes, s’il était catholique ou orthodoxe. Il se fait, dans toute la Yougoslavie, un grand échange est le grand patron de toute la Yougoslavie, et son culteest en vain persécuté terre slovène, à l'extrême ouest du territoire, « le culte des saints Cyrille et Méthode, les apôtres de Salonique, est plus développé que nulle part ailleurs » (3)

un assez grand nombre, en Bosnie, se firent musulmans, par ‘un juste souci, à d'intérêts temporels: à bons Serbes (1). Ges peuples, plantés, comme les Albanaïs, aux confins de trois religions, ont vw trop souvént comment les nations où les hommes changent de dogme pour se livrer comme d’autres à un fanatisme ritualiste. je croïs bien que si avais quelque droit d’être sévère sur la doctrine, je reprocherais aux Yougoslaves un goût pervers pour les mélanges religieux. Le fondateur du panslavisme, George Krijanitch qui était fou puisqu'il suivait au idées qui ne conviennent qu'aux dix-neuvième et ving-

la longue excusable, de conservation ce sont aujourd'hui encore de très

ème

(2), un pauvre curé. croate, dix-septième siècle des

son passa naturellement

de saints: saint Sava, qui fut roi,

en Autriche. On nous dit qu'en

(x) Un régiment bosniaque, commandé par un colonel serbe musulman, vient de se rendre tout entier sur le front oriental (septembre 1917).

(2) Sur Krijanitch, cf. l'étude ancienne de M. Louis Léger, Nouvelles Etudes slaves. Paris,

(3) Manifeste de la jeunesse yougoslave. Paris, Plon. 19 5. p. 43: Cf. dans le même sens la déclaration des prêtres yougoslaves des Etats-Unis de toutes confessions dans le Bulletin

yougoslave du 15 octobre 1915

D Société Genevoise d'Editions et d'Impressions. — Genève