La Serbie

LA SERBIE

: guerre; Car nous y avons tous un intérêt capital. La Serbie, sachons déjà le reconnaître, sera l'un des éléments essentiels de la aix future, en mème temps qu'ellé sera l'un des Féments essentiels da la régénération de l'Euñ ope. Ellé lé sera dans à méfure où elle remplacera l'Autriche. En cela, ton peut dire diores. et déjà que son rôlé dépassera de beaucoup celui de l'Ilalia gi n'a pu, à elle seule, supprimer l'empire biéphale. :

s'il est vrai qué là guerre actuelle est une futte gigantesque entre deux systèmes de civili éatidn, entra déux esprits, l'un qui gpprime et l'autre qui libère, s'il est certain, comme on le voit chaque jour dävaniage, que l'ancien systèma est une chaîne continue d'alliances ou de compli cités qui va de Potsdam au Vatican, en passant par

de la présente

ja Hoiburg il faut admettre que l'importance des petites nations démocratiques s'accroît en

raison directe des efforts qu'elles peuvent faire pour empêcher Les anneaux rompus de se ressouder. La Suiss& à ce point de vue, peut avoir un grand rôle au cenira de l'Europe, le jour où elle renoncera à Sa neutralité ;, à Belgique À l'ouest, la Bohème à l'est, mais, pour ce qui est du midi aucune nation, sur cé point, ne Saurait le disputer à la Serbie, parce qu'aucune nation n'ést mieux préparée, ni mieux platée qu'elle.

Fnvisagés de la sorte, la Serbié complétée de ln Macédoïhe et des provinces ÿyougoslaves, devient une nécessité de premier ordre. Il faut bien qu'on s'en rende. compte: tout ce qui se fera demain pour fortifier où affaiblir la Serbie, se fera pour ou contre la libération définitive de l'Europe. =:

Tout ce qui se era demain pour fortifier où affaibli la Serbie, se fera pour où contre La paix du monde, pour ou contre, la Société des Nations.

IL n'est donc pas possible de considérer le problème serbe ou le problème bulgare comme des problèmes limités à leur objet. De même que Le problème belge ou [e problème alsacien lorrain, ils embrassent tolte [a question. Reculer sur un point, serait livrer l'ensemble dé [a forteresse consiruits sur les ruines de l'autocratio militaire, diplomatique et cléricale,

Par sa laut où en vertu de,6a propre tradition, la Bulgarie a li& son sort à l’ancien système, Ge n'est ‘pas un armistice, ce n’est même pas un, traité de paix dE peut [a détacher à cette heure de l'Austro-Allemagne. Elle reste enchevälrée à l'âme de ses alliés d'hier, par [es racines (de sa foi politique de même que la Belgique iou la Serbie ne sauraient plus séparer leurs destinées de la gramda Révolution démicratique ct libérala qui les a fait Saigner et vaincre. ”

Hautes fatalités morales qui valent bien celles que les histouiens s'efforcent de découvrir dans les lois économiques ! Les négociateurs de demain saurontils tenir compte dé cés puissances mysférieuses et profondes contre lesquelles doivent ifañlliblement sé briser un Jour toutes las forces du mensonge? Nous voulons l'eéspérer.

ALEXIS FRANÇOIS.

Le «cauchemar » de M. Malinoff

Nous lisons dans lé & Temps » du 17 octobre une correspondance très intéressante de son envoyé spécial à Sofia:

«J'ai pu dit le correspondant du «Temps », interviewer M. Malinoff, président du Conseil de Bulgarie, qu'a m'a déclaré notamment:

«Ce cauchemar est fini, Espérons que c'est pour toujours, Le passé appartient déjà à l'Histoire, Ce qui nous intéresse, c'est l'avenir de notre pays, Nous espérons nous sommes persuadés que l’Entente comprendra trouva la Bulgarie en 1915, quand elle décida de associer aux Empires Centraux, Il nous reste maintenant, il faut l'avouer, uniquement l'espérance que l'Entente, je ne dis pas nous pardonnera, Car ce mot serait trop fort, mais nous excusera, C’est maintenant seulement que nous avons la possibilité de suivre la politique

la Situation dans laquelle se

« Mon cahinel sera remanié dans quelques jours, Je serais heureux d'y comprendre un représentant des agramiens et ün représentant des sotialistes, Ce sera un Cabinet de concentration complète, le parti Radoslavol seul en restant exclu. J'ai examiné la question avec le rdi Boris. qi n'y voil aucun obstacle, On pourra dire alors que l’apaisement Sera complet à l’intérieur, »

M. Malinoff m'a dit encore qu'il comptait trouver une forte majorité à dla Chambre,

J'ai eu l’occasion de m'entretenir avec de nombreuses personnalités politiques, dont les déclarations peuvent se résumer ainsi: la Bulgarie fut forcée, par de tsar Ferdinand et M. Radeslavoff, de sallier aux Empires Centraux, maïs Le parti Malinoif et la population restèrent « ententophiles ».

On ne peut pas nous reprocher de nour-

rit des sympathies particulières pour le peupé bülgare, Eh bien, nous avouons franchement que nous n’aurions pas Cru les Bulgäres capabies d'une telle hypocriSie, On devrait en effet écrira tout ün livre pour réfuter Le Las de mensonges contenus dans Les déclarations faites à Sofia au correspühdaht du « Temps » et publiées par ce dernier journal, Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'œil sur Le livre retnarquable du Dr Kuhne: Les Bulgares peints par eux-mêmes, pour voir ce que valent les déclarations acluelles des dirigeants bulgares, qui sont en somme les mêmes qui ont soutenu le roi Ferdinand, ! En ce qui concerne M. Malinoff et som « cauchemar », cn ne nous en voudra pas de rappeler qu'un mos avant l'offensive alkée le même M. Malinoff se mioquait de l'Entente devant un correspondant ‘de la « Vessische Zeitung » et disait qu'il ne cemprenait pas sur quoi les Alliés fondaient leurs espoirs de voir la Bulgarie 5e séparer de l’Allemagñe, Et 1 « Echo de Bulgarie » du 22 juin, l'organe officieux du gouvernement Malinoff, caractérisait ainsi le nouveau ministère en Bulgarie: « Le ministère présidé par M. Malinoff signifie pour la politique extérieure: f idélité, loyauté,équité ;.pour la guerre: Energie redoublée et victoire finale ». Nous Citons (ces faits pour avertir nos amis el alliés d’être plus méfiants et d'accepter avec réserve les déclarations tendancieuses des politicèens bulgares.

Quant à la rédaction du « Temps », elle a déjà publié une sorte de rectification des affirmations bulgares correspondance de son envoyé spécial à Sofia, Il n’est pas inutile cependant de rappeler que trois semaines Seulement avant l'offensive al'iée, à savoir le 23 août, le même organe officieux de M Malinoff, l « Echo de Bulgarie », avait consacré un article de fond spécial à la presse française, plus particulièrement au « Temps », qualifiant d'art perfide sa facon de voir les choses balkaniques, et sa tentative « d'opérer une brèche dans une partie. ou dans une autre dela forteresse puissante que constituent les Etats de la Quadruple Alliance ».

On peut juger, d'après ces citations. de la valeur effective des déclarations bulgares ! (

En ce qui concerne l’excuse et Le pardon exigés par M. Malinoff, nous v reviendrons dans notre prochain numéro. Nous parlerons à celle occasion aussi du nouveau cabinet Malinoff et de sa déclaration sur la politique étrangère.

contenues dans la”

Une réponse à M. Güéchoff

.… Monsieur Léon Savadjian, directeur de l'Agence balkañique, nous écrit :

L'ancien Président du Conseil bulgare, M, Guéchoff, a bien voulu faire, à La « Tribune de Genève », une communication, où il Se déclare partisan de la Confédération Balkanique; à lire cette déclaration, on croirait que M. Guéchoïff se réjouit sincèfément de l'orientation nouvelle de la pôlitique bulgare (due à l& ca itulation du 25 Septembre) et que jamais. il n'a désiré autre chose que l'adoption d'une politique favorable à l'Entente.

Grâce au remarquable ouvrage du Dr Victor Kühnes«Les Bulgares peints par eux-mêmes», ouvrage que je conSidère comme la plus importante contribution à la paix future, je puis déclarer

ue ni M. Guéchoff, ni son parti, ni son

gane politique « Le Mir » ne partageaient, “il y a deux ans l'avis de M. d'aujourd'hui, En effet, 18 14 janvier 1916 M. Guécholf écrivait sous sa signature:

«Instrument des destinés mandiales, le peuple bulgare cüntribue à déterminer le Sort prochain du monde entier...» ‘On sait qu'à cette époque les armées allemandes soutenues par les armées bulgares. rémportaient des succès considérables sur les armées. de l'Entente et qu'en Bulgarie on croyait déjà au triomphe final de la Prusse: Le « Mir » du 8 janvier 1917 dit, entre autres: « Les pleurs de l'Enténte sur le sort des petites nations sont une hypocrisie sans pareille.» Le 9 février 1916, le bras dnoit de M. Guéchoff, le Dr Boris Vazoff, membre du Comité central du parti narodniak, dont M. Guéchoff est le chef, futur tüinistre dans son cabinet, écrivait sous 5à signature, dans l'organe même de M. Guéchgff: «Le peuple bulgare st rapprüche étroitement du pêuple lé pluis civilisé et le plus discipliné du monde, le peuple allemand, Cetévénementmarquera le début d'une ère nauvelle dans notre évolution, une époque qui n’est comparable qu’à la renaissance morale et à l'émancipation politique, car elle embrakssera toutes les manifestations de la vie politique et sera duneimportance décisive...» Enfin, en ©e qui concerne la Confédération Balkanique, l’organe de M. Guéchiff, le g Mir » du 80, noyembre 1916, rendant compte d’une séance au Sobranié a dit que « Les socialistels bulgares ne font que répéter la fable anodine de la Confédération Balkanique..… » Comment 5e faitil que M. Guéchoff considère aujourd’hui comme réalisable ce qui, hüer, ,n'était qu'une fable?

Le « principicule » Ferdinand

La presse allemanjde n'a pas encore exprimé toute sa pensée sur [a Bulgarie et son roi, Obéissant à un mot d'ordre d'en haut, elle est extrêmement réservée dans son Jugement sur [a trahison du peuple allié des Bulgares. Mais cela n'empêche pas quelques journaux aux allures plus indépendantes de critiquer sévèrement l'attitude du roi Ferdinand, Voici ce que la « Gazelte de Francfort » du 5 octobre écrit au sujet de l'abdication, du «tsar» des Bulgares: fat

« Le rôle du roi dans tout le drame bulgare a été équivoque et peu clair. Que l'Entente démanderait l'abdication, du roi Ferdinand on s’y atten-

dait et on a entendu dans [a presse ententista

Guéchoff

dés Yoi£ disant qué la Fénonciation au trône ne sérait pas pour Le roôf ün sacrifice trop lourd pourvu qu'on lui facilite sa décision par certaines garanties concernant sa fortune. Si le caractère: du roi ‘Ferdinand est à sous-estimer à un, tel degré, nous lé laissons de côté pour le miomient. Ce n'est pas en héros que le roi Ferdinand descend aujourd'hui de Ja scène politique, mais c'est accompagné du mépris et de [a honte de la part des ennemis bulgares d'hier, et des séntiments de désappointement de la part de Ses amis.

« Le roi Ferdinand avait la satisfaction pers2nnelle d'être salué comme vainqueur à Nüiche, par l'émpereur allemand... [l n'a pas pu cependant empêcher la lassitude générale qui se mänjfefstait en Bulgarie, Peut-être qu'il n'a pas même voulu le faire, parce qu'il est évident aujourd'hui qu'il était devenu, ül y a déjà un an et demi, uni allié douteux, IL sa peut qu'il ait sauvé sa dynastie quoique cela ne puisse pas encore être pris pour certain, Avec une ruse particulière le ror a su se tirer de nombreux embarras. Les grandes idées politiques ne lui étaient pas étrangères, mais pour devenir le chef d'un peuple il lui manquait Ie courage de prendre des décisions et d'engager sa. personne, C'est ‘un prin@picula («regulus ») et nom pas un prince («rex») qu be retire avec le roi Ferdinand dans la vie dates »

La propagande bulgare

L'Agence d'Athène nous communique :

« Il semble que certains hommes politiques bulgares ont déclaré que la -Bulgarie fit la paix avec les Alliés par $entiment humanitaire pour mettre fin à l'effusion de sang et que le peuple bulgare serait ententophile. Ces déclarations preduisent dans les milieux serbes et grecs

“une véritable hilarité; on relève que ces

tardives assurances bulgares ne sont données qu'après la concentration de la majeure partie de l’armée hel'énique en Macédoine et après la ‘victoire éclatante des armées alliées d'Orient, De son côté ia presse serbe attire l'attention des Alliés sur l'habileté des Bulgares à donner des assurances fourbes, Elle publie des déclarations de Liaptcheft et Malinoff en 1916, se déclarant d'accord avec la politique Radosia volonté du peuple et de l'armée bulgares, » fn able À

Une déclaration des femmes brifanniques

Le parti des femmes (The Women's Party) en. Grande-Bretagne, nous prie de publier la déclaration . suivante : /

«Les délibérations de la. dernière conférence socialiste ef labouriste inter-alliée se caractérisèrenf par Ja confusion, l'hésitation et Iles compromis! Par exemple la conférence n'a pas clairement précisé son attitude envers le régime bolcheviste en, Russie, tandis que dans là question d'une conférence à laquelle prendraient part. aussi es délégués ennemis, les Américains étaient — et ceci à leur grand honneur — d'une opinion bien différente de celle adoptée par les autres sections de la Conférence. ‘ (i

En ce qui concerne la demande que les ouvriers soient représentés à la conférence de la paix des gouvernements belligérants, et qu'ils tiennent concurremment une conférence internationale ouvrière, le parti des femmes déclare que fes sections [abouristes et socialistes, de même que les autres parties de [a nation, possèdent dañs le gouvernement leurs représentants élus constitution nellement, et par conséquent qu'il ne leur appartient pas un droit plus grand d'avoir une représenitation additionnelle à [a conférence de Ia paix. Si toutefois Ies socialistes et Iabouristes brita:niques réussissent à obtenir La représentation, additionnelle demandée, [le parti des femmes insistera lui aussi pour obtenir une représentation particulière à la conférence officielle de la paix. » ‘

qui fut toujours célle du peuple bulgare.

Pour protéger les femmes serbes

mmes serbes, représentée par sa viceprésidénte Mme Voulovitch et son secrétaire Mie Losanitch, a adressé à toutes les associations féminines en Europe et en Amérique un appel en faveur des femmes et enfants serbes qui subissent un régime odieux dans la Serbie occupée. Nous publions 11 quelques réponses que la Lique des femmes serbes a reçues et qui sont toutes pleines de sympathie pour Ie peuple serbe.

; k * % Rockford, le 15 février 1918.

La Ligue nationale des fe

Aux femmes serbes,

Nous, étudiants du Coliège de Rockford accusons rer Geption de l'appel que Îles femmes - serbes ont adressé À toutes les Sociétés féminines. Cet appel a été lu, à la réunion du 14 février 1918, à laquelle ont. assisté tous les étudiants. . Les étudiants ont déclaré leur sympathie aux femmes serbes et ont regretté que leur action a été, à causa des (conditions actuelles, Si futile, Néanmoins, ils sont réconnaissants pour lauth'entique Connaissance de la Situation, et se sentent poussés à une action plus intense, dans leurs efforts, pour terminer cette guerre.

Mabel-E. LINDOP. | Président ôf the Student Body of Rockford College, Rockford, Illinois, (U. S. ‘4:

à ! Rockofrd, le 15 février 1918.

Chère Madémaiserte LoSänitch, J «anne une lettre de notre corps universitaire. Nos dudients ot 46 profondément remués par l'appel

des femmes serbes daté du 10 octobre 1917 et que nous avons récemment reçu, Je ne sais [aucune consolation aans une si terrible affliction si ce n’est la pensée de la personnalité humaine qui est de nature divine et ainsi ne peut pas être détruite, Je ne puis qu'espérer que {es pauvres enfants ne seront pas capables de supporter leurs souffrances et qu'ils seront miséricordieusement délivrés, Comme président du collège de Rockford, je désire vous exprimer notre compassion Aa plus teñdre:À la fois celle de la Faculté et des étudiants au sujet de (out ce que vos compatriotes ont enduré,

Très sincèrement votre | : Julia-H, GULLVER.

Bloomington. Indiana.

Monsieur Woodrow Wilson, Président des Etats-Unis. Washington D, C. Monsieur le Président

Le club féminin de l'Université d’Indiana, horrifié par les procédés criminels employés contre les femmes el les jeunes filles serbes et auxquels les Allemands, lès Austre-Hongrois, les Bulgares et les Turcs ont pris part et par l'enlèvement de jeunes tfilles serbes arrachées à leur mère — jeunes filles âgées quelquefois de 10 ans seulement — remises aux Türes pour être enfermécs dans les hareïñs de Constantinople, proteste contre ces procédés effrayants et en appella à vous comme chef suprémié pour apporter un SECOurs à ce peuple lLorturé, Respectueusement votre ji Fete Marie-D. ANDREWS,

i

Secrétaire du Faculty Women's Club. |:

Gjaevran, Stenkjaer, le 22 février 1917.

À la Ligue des Femmes Serbes, Mesdames Milka Sv. Voulovitch I Vice-Présidente et Dr Draga Ljotchitch, der ai Genève, LE

Notre Association L. K. S. F, a reçu votre dettre du 10 novembre 1916, dans laquelle vous avez fait connaître à nôtre association la situation triste des femmes serbesÿ qu’on les déporte et qu’on Les interne, PT ( C’est avec la plus profonde sympathie que nous avons lu votre lettre el les deux numéros de « La Serbie » avec Ses tristes informations, Est-il possible que nou Soyons tombés aux temps de l'esclavage? Notre « civilisätion », n'est-elle qu'une illusion? Les hommes ne sont-ils que des bêtes féroces, avec un vernis mince d'humanité, qui s’écaille facilement? Ces questions et un grandi nombre de réflexions tristes et 'désespérées se présentent à la lecture de votre lettre, | fon ee-ci

Landskvindestemmeretsfareningen, dans une réunion, a discuté votre lettre et a résolu d'envoyer une Copie de la même à notre ministre des affaires étrangères et aussi une copie de votre lettre à Mrs. C. C. Catt, présidente de l'Alliance Internationale pour le suffrage des femmes et de demander ‘de s'adresser au) Président Wilson, concernant cette affaire.

Nous avons l'espérance que le soleil de la paix percera HS les nuages obscurs de la guerre, pour soulager la race humaine souffrante, et que la solidarité féminine internationalé après la guerre, sera assez forte pour empègher qu’uné catastraphe comme celte guerre ne se fasse répéter dans l’avenir. Es dep |

Pour la Landskvindestemmerestforeningen, membre auxiliaire de l'Alliance Internationalé : pour le suffrage des femmes, i

Fr. U. FM. AVAMY présidenté !