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Lundi 3 Février 1919 — No 5
-taire sauler notre édifice et détruire ainsi dotre résistance contre les Germains. Mais a part ces arrières-pensées des Bulgares, voici ce que dit à ce sujet « La Samoupra » de Belgrade: FA
-« Au début de la grande guerre mondiale, quand lAutriche-Hlongiie attaqua la Serpie limpossible fut fait du côté Iserbe pour décider la Bulgarie de rester fidèle au véritable devoir d'un Etat jeune et libre, La Serbie offrit à la Bulgarie d'inipor-
| tants avantages territoriaux en Macédoine
{presque tout ce que donnait le traité d'al-
… ance de 1912) ei, de plus, la possibilité
d'un accroissement en Thrace et ailleurs, Tout cela fut insuffisant pour les Bulgares qui se précipitèrent Sur l'appui allemand, qui leur .promettail loute la Macédoine, une importante partie de la'vieille Serbie et toute Ia région de la Morava serbe.
Dañs 1eS événements suivants, les Bulgares jouèrent un rôle sacrilège, massaerant, violant, volant, tentant de supprimer fout ce qui était serbe.
Le. plus triste et le pire fuf que; pendant ces sauvages orgies des Bulgares. nul, en Bulgarie, n'éleva la voix contre
«es actes coupables. À ce moment. louis
les partis bulgares. ont approuvé Ta politique du Cabinet Radoslavoïf. M. Bobtcheff lui-même n'eut pas um mot de piié
pour les souffrances des Serbes; pas un
mot de proleslalion contre les terribles massacres de la race serbe par Îes mêmes Bulgares, pas un mot de condamuoalion contre les sanglants assassins.
Un gouffre profond et un terrible abînre séparant les malions serbe et bulgare ont été creus£s avec la collaboration active de Ia nalion bulgare, le public et le parlement ayant approuvé la politique qui créa cet abîme el ce gouffre.
L'assurance que les Bulgares donnent de la punition des criminels ne isuffit pas à réparer complèlement louis les maux commis el
CVS
Toute cette argumentation est lamentabie.st | de Las Tran
contraire aux véritables intérêts du Rou re
PAC
Dir Serbie a Lügéompli d'immenses sacrifices DOU--réaliser un Etat unique $ Do-Croates et des Slovènes.
Les Bulgares voulurenit que la répartition. dés terriloires fût résolue par la force brutale allemande, magvare, turque et bul_ gare, Cetle- force est actuellement écrasée
Cette queslion sera tranchée “res qui la résoudront d’une façon toute différente, “épondant à la réalité el aux résultats de la guerre, perdue par Ja Bulgarie, » ‘
Ù Le prince Alexandre aux Tchécosiovaques
_ L'Agence lchécoslovaque de Genève nous communique le télégramme suivant, par _ lequel S, A. R. le prince-régent Alexandre _a rendu hommage à l’armée tchécoslovaqire
_ en Sibérie et à la nation sœur: ;
Les Tchécoslovaques combaltaient, sur tous les champs de bataille, nos ennemis, comme [le firent les soldats de Léonidas. Après de pénibles
- vombais et de formidables souffrances, le pojleil
… dela Liberté s’est levé sur vous, Tchécoslovaques!
Les Téhécoslovaques luttaient non seulem£<nt pour êux-mêmes, mais aussi pour la cause de la civi-
_ lisation, surtout pour celle de Ja civilisation. lavé. ; t
| La controverse
n'est pas même réalisable dans Rés GT 4
italo-yougoslave
Pendant tout le XIXe siècle ét au début même de celte gucrre, l'égoïsme national ét L'impérialisme des peuples les plus jorts dirigént toute la politique. Mas, g'âce à l'immense ef longue soufirance “de [a guerre, fes peuples bont acquis Je sentiment (très fort de la fraternité de tous les hommes, du droit À l'existence, à la liberté du plus humble d'entre nous. La grande idée de la Révolution française qu'un Etat, une nation ne doit réunir que 1es hommes d'une seule et même race atteint son plein épanouissement. :
Dans IC ciel rouge de tant de 5ang versé À cause des nations de proie qui se crurent supérieurcs aux autres et S'arrogèrent Te droit de Îles subjuguer,: se Jève une aube nouvelle qui anrionce le triomphe des idées d'égalité cet de liberté de tous Jes peuples.
Le vieil idéal barbare et suranné qui guidait les peuples disparaît dans le grand chaos. Le frère ne lutte plus contre son frère pour l'asservir, parce qu'il est plus faible que tui et qu'il ne parle pas Ia même langue, il iülte pour 5'af, lranchir et alfranchir ce frère es bourreaux mililaristes et impérialistes de l'humanité qui ex: ploitent les peuples.
Un sourd frémissement agite aujourd'hui tous les peuples opprimés. Ils acquièrent dans celle fermentation, des couches profondes Je sentiment que la délivrance définitive me descendra pas magiquement du ciel, mais qu'elle toit venir de Ja terre habilée, qu'elle doit monter des foules qui souffrent. Toute aclion qui s'exercerait de l'extérieur pour précipiter l'émancipation apporterail de nouveaux fardeaux el pourrait devenir prétexte À conquêtes, surlout Si elle n'était pas sollicitée par les opprimés eux-mêmes, car seule est stable Ia Jiberté conquise par les masses populaires... C'est en vertu de ccs principes et en qualité de démocrate yougoslave que nous protéstons contre l'occupation de quelques contrées yougoslaves par l'armée ita inne.
Grâce à la révolution qui a éclaté en Autriche-Hongrie, el qui a élé commandée par nos compatriotes, le peuple yougoslave a conquis sa
libert£ par son propre éflorl; il a gagné 5a place au soleil... Pourquoi fautil qu'au licu
de l'aider à s'organiser après tant de souffrances
el de ruines accumulées, quelques honunes d'Etat
italicns tendent leurs mains vers le terriloire
yougoslave et sèment la discorde entre nos deux
peuples? La situalion de Ja défunte Autriche
‘alle si,envislie, que l'Italie rêve de Ia reLea Pos à AU
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1e Ébs pe . ; site PhEar est < que l'on favorisera l'amiti@
Gnliante des peuples, base de la Société des Nations ? |
C'est le devoir des «hommes te bonne vor lonié» d'anéantir dans l'œuf ce conilit artificiel et d'éclairer les peup'es intéressés sur leurs droits véritables,
Les diplomates i‘aliens protestént de leur bonne foi et affirment avec énerge qu'ils ne réclament
veulent que l'exécution de Loudres. ….Or,-pour-les-honmes- que nous Sonmes atout “TRüi, aprés quatre ans de guèrre, ce traité est caduc pour quatre raisons majeures: 1. Il est cn désaccord ave le droit qu'ont les peules de disposer d'eux-mêmes, principe. que tous es Alliés ont fait leur; 2 C'est un trailé secret au sujet duquel les populations intéressées n'ont été ni consultées ni averlies; 5. La Russie, une des parties contractantes, fait défcetion; 4 Le président Wäülson, intérprète «de Ja Jjust'ce imternalionale, n'a pas signé ce traité, Et sur quel oi s'appuient 1es diplomates italiens pour revendiquer l'exéeulion de cc traité ? Sur ce simple prétexte qu'il donnerait à la grande lialie ses frontières nalurelles. Voici, à ce sujel, l'opinion du savant géographe M. Jean Cvijic, prise dans son livre « La Péninsule Balkanique » : «Nombre d'écrivains italiens se sont cflorcés de démontrer, au, cours de cette guer:e, que les frontières naturelles de l'Italie vers J'Est ne sont pas les frontières bien connues de [a péninsule des Apennins. Elles empüiètent, \'après eux, Sur la péninsule balkanique Dre partage des caux entre la mer Adriatique et la Save, de telle façon qu'un grande partie de Ja région d'narique, jusje" la chaîne la plus élevée, appartiendrait,
des clauses du traité \
mot? Fsteejar--des agisse—
aucune parcelle du territoire yougoslave: ils me.
. aù point de vue géographique et naturel, à l'Tialie :
et formerait en même temps la frontière reconnue come nécessaire à sa sécurité Pour appuyer ces prétentions sur des faits elhnographiques, les écrivains iflens prétendant que le nombre des Italiens était plus grand de l'autre côté de l'Adriatique, il y a quelques d'zaines d'années, et qu'ensuite ils ont été slavisés.
«Il est presque inutile de répéter Les conclu: sions d'études géographiques et géologiques très connues ef solidement basées, d'après lesquelles le Karst et le système dinarique sont parties intégrantes de la péninsule balkanique, et la frontüière naturelle d'une péninsule comme l'Italie ne peut être que Ja mer Adriatique et ne saurait être cherchée au-delà. La sécurité stratégique do l'Italie, si elle est vraiment menacée du côté des Vougoslaves, est une question d'ordre politique et militaire qui n'a rien à faire avec les recherches scientifiques. Le seul argument équitable jusqu'à un certain point est celui selon lequel le nombre des habitants appartenant au parti talien en Dalmatie, dans le Quarnero et dans l'Istrie était plus grand il. y à quelques dizaines “d'années qu'actuellement. … Mais ceux-ci n'étaient pas des Italiens, mais bien des Slaves liafiamsés, Après [ce réveil serbo-croate. ils son! revenus à leur nationalité primitive. Sauf dans l'Istrio occidentale ct à Trieste, il n'y avait pas dltiliens sur Ice lilloral balkanique, même à des époques antérieures, en tant que nationalité, Des Italiens ne s'établirent Jà qu'individucllement. auf à Zara et à Miume où üls forment une importante minorité, el encore ces minorités sont-elles composées en grande partis de Slaves italianisés ».
Après cet excellent plaidoyer de l'éminent géographe plus aulorisé que nous en cctte matière, nous n'ajoulerons que ceci, c'est que des néces. silés stratégiques entre l'Italie et la Yougoslavie ne nous importent en aucune manière, L'humanité doit songer à l'établissement de la paix pert pétuelle et ce n'est pas en traçant des frontières stralésiques que l'on supprimera les çauses de conflits. |
La seule question que nous ne puissions pas négliger, c’est la question ethnographique, P d'ur l'établissement des frontièfes entre les Etats ,.le dro it des peuples doit être resp ccté. L& meilleure preuve qua nous avons Je droit pour nous, c'est que tés journaux ilalieniS ne nient pas {a supériorité numés rique des’ Yougoslaves dans Ja région Julienne. Voici un passage cynique du «Corriere (della Sera» pris dans un article frès remarqué intitulé « Trop de zèle : :
: Sans doute, de fortes divergences -existent cuire Italiens el Yougoslaves sur La fixation des lrontières respectives. Mais estil possible qui ces divergences qui touchent à un territoire dans lequel 400.000 Italiens sont mêlés à 700.000 Yougoslaves au maximum, puissent devenir nn problème européen des plus importants, des ‘lus vitaux, des plus séricux, sans égard à une nation qui pour servir La cause de 1'Entente "a" Vorsé soft sang le meilleurs. RÉ re cape ‘ S'il faut établit, au taux du sang versé, les bénéficés de la guerre, nous nous demandons si l'Ilale occupera le premier ou fe dernier rang; mais, en tout cas, elle seule de tous les pays alliés, réclame ce qui ne lui appartient pas el fait preuve d'impérialisme, L'eMort et les sacrilices yougoslaves ne sont-ils pas égaux à ceux de l'Italie? Sans parler de notre armée de 500.000 soldats serbo-monténégrins qui à combatlu avec les Alliés, sans évoquer Ia dévastalion de la Serbie et du Monténégro, les souffrances du peuple serbe dans la retraite d'Albanie, nous avons le droit de demander: « Qui a fomenté la révoiution en Autriche-Hongric? Qui a facilité les victoires ilaliennes de Caporelto et de la Piave, si ce ne sont les Yougoslaves?» Les Italiens se sont engagés Ià vraiment sur un ferrain scabreux. .
Notre paix, la paix démocratique, la paix du président, Wilson et des poilus héroïques ne doit pas être basée sur Jes sacrifices le la guerre, mais sur les -principes de Justice pour êlre durable. Pendant le cataclysme mondial, nous avons eu assez de profiteurs de [x ÿuerre; nous ne voulons pas qu'il y ait maintenant des profi-
citadelle de Niches où
teurs de la paix. Les bénéfices de la paix doivent appartenir à tous les POUR aux ‘Yo laves aussi bien qu'aux Italiens ou aux Américains.
ÆEspérant avec M. Wilson que Les conseils communs. des hommes d'Etat du monde entier sauront arriver à une solution équitable du pro: blème italo-yougoslave, nous dirons $beulement que notre peuple qui a conservé sa conscience nationale pendant cinq sièclés d'esclavage germano-mongole, saura résister à l'invas:on ïtalienne, Nous sommes un peuple pacifique, amais nous devons défendre notre existencé, notre droit et notre liberté. nn
K, MARITCH.
\ + 6
= s mis; 2 É es Le dossier noir bulgare
Les officiers bulgares ou assassins
L'agence Reuter mande de Londres, d'après le communiqué officiel serbe, que la comimission d'enquête sur les atroc.tés commises par les Bulgares a:trauvé un. memorandunr officiel dans lequel um. officier bulgare, le sous-l‘eultenant Petkoff, est cité comme ayant assassiné, pendu owbrûlé vivants une centaine d'habitants. IL est prouvé que dans le. district : de /Vlasotinjei, fes Bulgares ont commis. 146 assassinats; 239 habilants furent soumis à la flagellation el 51 à des ‘tortures. On ja établi 24 cas d'enlèvement, 187 cas de (chantage ef extorsions, et 816 incendies céminlels. Par ordre du lieufeénant Stezavolf, conmmamdant de Babuchnilza, de complicilé avec 1e :souspréfet Denno Vanoff, 500 hommes, fem: mes el enfanibs de ce district 4ont é!lé massacrés au couteau et à la baïonnette. de théâtre du massacre est.marqué par des crânes et des ossements. Pour exferminer les ecclésiätisques serbes
Le Bureau de presse serbe de Belgrade mance :
Les cruaulés bulgares dans la Serbie occupée apparaissent dé plus en pus affreuses, Les Buigares s’acharnaïent surloub contré les prêtres serbes, Lie dossier officiel de l'enquête spécialement chargée de rechercher les prêtres disparus, a établi officiellement que les Bulgar $ ont tué 148 ecclésiastiques, dont un archevêque, {3 archiprélres, 10 supérieurs de monastères, 101 prêlres et un diacré. L’archi: vêque d’'Uskub, Vitchentié, a té tué el ensuite brûlé dans le définé de Katchanik. On croil que ce meurtre a €té commis sur l’ordre de archevêque bulgare, Neophit, Ces malheureux ne furent pas même inhumés, mais laissés en proie aux chiens. Un autre prêtre de Dolgonek, en Macé doine, fut tué avec 150 paroïssiens. Le plus souvent, les victimes furent enimirnées en dehors de leurs paroisses et fuées en roule, D’autres l'uremt énflermées dans (la: GS füurentituéss par
les soldaïs bulgares. Bees Près du village de Groumendia, déux prêtres furent tués Sur: Fordre de loflicier bulgare Zaharé Stoyanoff, de Sofia; alors commandant de place à Bé!a-Palauika, Deux lieutenants bulgares, Jouroukoff «et Karalsoff, arrêtèrent à Massourilsa ut prêtre el trois officiers serbes, lés dépouillèrent complètement et lès imirant à mort au cimetière de Sourdoulitsa, Deux auires prêlres furent jetés dans la cave de l’école. de Kralyévo-Sélo et ensuite préicipités dans um puits. A. Kralyévo-Sélo, les soldals bulgares attachèrent deux prètres à un arbre et les tuèrent censuile, En pleine ville de Prokouplyé, les ‘soldats bulgares fusillèrent un prêtre devant l’église, Devant le monastère de Stint-Mare, près de Prizrend, trois moënes furemnit tués. Le prêtre bulgare Verban Verbanoïff tua de sa propre main un prêtre serbe à Nagoritchané. coupable de s’êlre déclaré Serbe. j
Empires centraux, malgré toutes les concessions qu'on pourrait Ë lui consentir,
_ (que signifiait Ja mobilisation bulgare el contre qui elle était
par la mobilisation grecque qui succéda, immédiatement, à la mobilisation bulgare,
Je me rappelle encore fort bien comment tout Le peuple «en Serbie se sentit revivre dès qu'il apprit la mobilisation grecque. IL fut rempli de l'espoir que tout irait fort bien. On sevaill fur’ le trailé serbo-grec existait; que le cas de l'atlaque bulgare contra la Serbie ou la Grèce avail été particulièrement prévu ; qu'à la têla du gouvernement grec se drouvail justoment l'auteur de ce lrailé, qui comprendrail ct sentirait mieux que personne, surtout dans ce cas, la communauté les ‘intérêts serbio-gnccs. Pour foules ces raisons, la mobilisation grecque waïfermil l'opinion publique, aussi bien que le gouvernement serbe, dans leur conviction, qua Ja Grèce se rangerait aux côtés de la Serbie.
C'est sur la base de cetié supposition bien rationnelle que furent prises toutes les dispositions de cambat pour l'armée serbe. La partie sud de la frontière orientale lé Ja Serhie resila sans troupes, puisqu'elle devait êlre fa zone d'opérations de l'armée grecque. | a EE
En dehors du roi et de la reine de Grèce, parsonne ne sajvailé ni en Serbie ni en Grèce, que tout ceci était arrangé ef combiné
serbes, 15 gouvernement présidé par M. Pachitch exprima aux Elals alliés l'avis que la Bulgarie be rangerait aux côtés ref
En etlet, la Bulgarie qui venail de trailer avec T'Allemagne, e savail que la Grèce ne d'attaquerait on aucun £as, publia lordre de mobilisation. Le gouvernement serbe savait très bien
dirigée: une altaque immédiate contre la Serbie devait la suivre de près. Ji fit done tout son possible pour faire compréndiel AUX Alliés que la Bulgarie se dresserait contre l'Entente. Mais la compréhension erronée des circonstances de la vie balkanique Bet l'ignorance des choses de Bulgarie étaient élors - généfales dans tous les milieux de l'Entente. ‘frès Ænervé par la déclaralion de Ja mobilisation bulgare, le ministre russe es Affaires élrangères, M. Sazonoff. certifia a M. Spalaïkowitch, ministre de Serbie à Pélrograde, que la Bulgarie n'attaquerait jamais :la Serbie, ttajouta qu'il pouvait garantir sur son ‘honneur que celte craïnlq Télail due qu'à la folie et à la nervosité des imaginalfonf
Serbes. Il est à noter que ceci Se passait après Ja mobilisatilogz traflreusement el secrètément, pour que la Serbie fat plus l 6 Jléolarati . . ° ; L Soités bulgore et quelques jours seulement avant Ja déclaration dé sarement écrasée” el ruinée Les auteurs de ces projets
&ërre à la Serbiel En mêmé temps, le ministre anglais de la Suërre, Lord Kitchener, éonseillait au gouvernement serbe ‘de CnCentrer (oules ses troupes sur la frontière du Nord, parcä la Serbie ne devait pas éprouver la moindre inquiélude pour Fa ffontière de l'Est, DR gouvernement serbé trouva qu'il était lrès fâcheux el même Périlleux que l'attitude dé 1 Bülgarie fût si mal comprise par les Alliés, 11 n'en conçut cependant pas immédiatement de grandes Mquiéludes pour l'avenir du pays, Car il continuait À croire Que, si une altaque bulgare se produisait, il verrait sans doutgt Grèce, qui était en l'occurrence son allié le plus naturel lui venir aussitôt en afde. Cette conviction fut encore fortifiée! ES
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\d'aéañtissement ne se contentaient pas d'une attaque des Empires centraux combinée avec ne action de l'armée bulgare aui poignarderail l'arméc serbe dans le dos. L'exécution d'un tel plan aurait déjà amplement suit pour «maîtriser el subjugteir un péys qui venait de subir eux guerres sanglantes el qui pe bottait déjà depuis un an avec l'Autriche-Hongric. Mais il ne s'agissait pas seulement d'assurer une victoire certaine, il fallait aussi anéanlir complètement la Serbie ét détruire, s'il lait possible, avec le moins de pertes ‘et .dë sacrifices, l'armée sevbe qui Isa montrait gênante. Ce desséin n'élait réalisable qu'au moyen dune fourberie sans nom. Æt c'est Cette Hiche honfeuse que devait accomplir et au'accomplit te roi Constantin.
d'élais depuis longlemps convaincu que la non-cxécution des clauses du traité serbo-grec était un es plus grands, crimés perpélrés par le roi félon d'Athènes. Mais un autre crime domine celui-là, el ne peut être comparé À aucun crigné connu: c'eñl d'avoir par sa fausse mübilisation trempé complètement la Serbie, qui élail en droit dé croire absolument à l'entrée en guerre de la Grèce, bien que, dès le début, Ie roi Constantin àût dépidts de n'entreprendre aueune action, S'il avait honnêtement déclaré à temps qu'il mn'estimail pas qu'en la circonsianca le «casus fœderis » .dût entrer en vigueur, et qu'il eûl ainsi interprété à sa laçon le trailé gréco-serbe, sa faute eût 66 fioët amoindric. Mais if n'en fut pas ainsi. Le oi Constantin retin! au pouvoiy M. Vénizelos, qui élait résolu à remplis les obligations .de la Grèco envers lu Serbie et qui décréta ja mobilisation de l'armée grecque. Et cette mobilisation, le roi de Grèce voulut qu'elle ne fût qu'une mobilisation feinte. Il l'ordonna dans l'unique intention de tromper la Serbie, qui dévait continuer à bager son plan de campagne sur de fausses suppositions,
(A suivre.)
Souscription pour l'érection d’un monument au D" Victor KUHNE
MN.
Nicolas Petrovitch, consul de Serbie 50.
Miche! D.-Marincovitch + 50,— é Dr I. Marcovitch 90.
VI Matievitch .50,—
Dr Lyouba Popovitch 10.—
Dr Lyouba Percovitch 10, —
SI. Théocarevitch 10.—
M. Taditch 10.—
Total 240, — ,
Les souscriptions seront reçues arée reconnaissance à la rédaelt È ; on de La Serbie, rue du 31-Décembre, 69.