La Serbie

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proférant aucune plainte dañs som male liéroïsme, nos amis et: alliés roumains no voufraient pas reconnaîre Le droit à la d'une province serbe pour laquelle nous avais lutté également! Et qu'a tils en face à tout cela? Des raisons géographiqques.

Finalement, fils ajoutent cétte objection, qu'un

& nombre de Roumains vivent dans la val-

du Timok. Il est vrai, en effet, qu'un nombre considérable de Roumains vivent dans cette vallée : Mais ces Roumains, ou plutôt ces Serbes roumanisés ou immigrés que la misère a chassé da ka Roumanie, n'ont jamais témoigné un désir quelconque d'être rattachés à la Roumanie, pour des causes que nos amis roumains Connaïsséht bien, La Serbie èst un pays profondément démocratique, où lous lés paysans sont propriétaires de leur terre et maîtres du fruit de leur travail, IL n'y a pas de boyards en Serbie, pas de grands propriétaires fonciers, pour tsqueb peinent uno masse de serfs abrutis et exploités. En citoyen libre el content, le Roumain de Serbie regarde le Roumain. de Roumanie avec le dédain et la commisération que des hommes uisés- ont pour des misérables ‘incupables de secouer Île joug.

Le savant professeur va plus loin. IL louvre la perspective d'une nouvelle guerre, au cas

où nous woselïohs Violer « ces fronlières béeulaires et bien définies ». Ce langage nous}

attrisle ut nous pousse à sorlir..également de notre réserve. Nous abliorrons la guerre, mais, conscients de notre droit Sacré et épris de liberté, nous he frious laissons pas iutiünider , par de telles menaces, Pendant sepl ans, nous avons contribué de toutes nos forces à l'anfanlissement de deux empires de proie, parce que nous ne Voulions pas être les esclaves des autres. Ce serait donc un crime impardonnable de toiérer maintenant que nos frères, après tant de luttes, deviennent la proie dis bovards. Vioïlà notre réponse à M. Ursu. b LD:

La Conférence de la paix

Troisième lettre Paris, 17 Février.

Les travaux de la Conférence continuent à avancer lentement, malgré le désir unanime de toutes les puissances d'arriver au plus vite a une paix effective. Après avoir entendu Vénizélos sur les revendications grecques, le Conseil des cinq grandes puissances à écouté, avec une attention particulière, l'exposé de la délégation belge. Des commissions spéciales de dix membres ont été ensuite nommées. On leur a confié le soin d'examiner en détail les revendications de ces deux

ays.

es problèmes principaux qui ont occupé la Conférence étaient cependant d’un ordre bien différent. Ce fut d'abord le renouvellement de l'armistice avec l'Allemagne et plus particulièrement le projet de Société des Nations. Dans la question de l’armistice,-la thèse militaire sur la nécessité de garanties effectives contre l'Allemagne vaincue mais non écrasée, a fini par prévaloir sur les considérations d'ordre psychologique du gouvernement américain. L'opposition formelle des spécialistes militaires alliés parlant sur la foi de renseignements précis, obtenus en Allemagne même, a déterminé le Président Wilson à consentir à des mesures plus efficaces relatives au désarmement de l'Allemagne.

Quant à la Société des Nations, la commission chargée de l'élaboration d'un projet définitif a réussi, après des discussions laborieuses, à s'entendre sur les points principaux et à présenter, dans la troisième séance plénière, tenue le 14 février, à 3h. ‘k, aux délégués de tous les pays, son plan de réorganisation du monde.

Nous ne voulons pas parler ici des dispositions du pacte présenté à la Conférence comme le statut organique de la Société des Nations. On aura le temps d'exprimer une opinion sur chacun des articles de cette convention dont doit dépendre, à l'avenir, la paix des peuples. Les discours

Conférénce n'en constituaient pas non plus une véritable critique, car le projet venait à peine d'être soumis aux délégués qui n'avaient pu qu'en prendre connaissance, la vraie discussion étant réservée pour une séance ultérieure qui sera convoquée en temps propice. Néanmoins, il est hautement intéressant de noter l'accueil que le

_projet à reticontré auprès des différents pays et

dont on a eu un écho dans les paroles prononcées par les représentants des divers pays, à cette séance préliminaire déjà.

Aussitôt la séance ouverte, M. Clemenceau a donné la parole au président Wilson. C'est la premiète fois que j'ai bien pu entendre parler M. Wilson et le voir en même temps, suivre tous ses mouvements el toute l'expression de sa grande personnalité. D'une voix claire, mais plutôt bässe, lentement, articulant chaque mot, M. Wilson a donné lecture intégralement du texte du projet, en l'accompagnant de quelques explications sommaires. Sous chacune de ses paroles, on constatait la satisfaction de l'homme qui avait la conviction d'avoir fait œuvre utile, mais on remarquait également une sorte de résignation à la pensée de n'avoir pas tout fait. Un jour avant la séance, M. Wilson déclarait, dans une lettre adressée à un de ses amis français, qu'on avait tort de le représenter toujours com mé un homme purement de principes. « En réalité, disait M. Wilson, je n'estime les principes qu'autant qu'ils sont réalisables. » Cette lettre publiée par toute la presse française devait manifestement appuyer le projet de la Société des Nations, élaboré non pas sur la base d'un principe établi d'avance, mais plutôt sous l'influence des réalités concrètes du monde politique contemporain. Or, s’il est vrai que M. Wilson n'est pas un doctrinaire — et nous sommes heureux de constater que le jugement de notre journal sur M. Wilson et sa personnalité concorde parfaitement avec la déclaration du président luimême — il n'en est pas moins vrai que M. Wilson est loin d’être simplement un homme politique.

A l'entendre parler, on aurait cru se trouver dans une salle d'Université, assister au cours d'un professeur de Droit International. Ce mélange d'apôtre, de professeur, de philosophe et d'homme politique pratique, fait de M. Wilson une personnalité à part, et, si son discours et sa lecture, au point de vue oratoire, n’ont produit qu'un effet médiocre, sa physionomie et toute sa facon de parler et de présenter le projet de la Société des Nations ont laissé une impression impérissable dans l'assemblée.

Après M. Wilson, lord Robert Cecil a exposé, en quelques mots précis, les principes directeurs du projet.

Lord Cecil est un homme au visage sympathique, grand, svelte. Lorsqu'il parle, il se penche un peu en avant, faisant ainsi ressortir encore sa petite tête au nez d'aigle. Lui non plus n'a pas

traité la question avec la verve d’un orateur. L

Froidement, avec des phrases coupées, il a rage ê

pelé les difficultés rencontrées et indiqué solutions que la Commission avait adoptées.

M. Orlando, qui l’a suivi, a essayé de prononcer un véntable discours, mais l'assistance est restée impassible. D'une voix chantante, M. Orlando a vanté la grandeur d’auto-limitation de la souveraineté nationale accomplie par les représentants des puissances.

Il serait difficile de mésurer la portée exacte des paroles de l'honorable ministre-président italien et nous sommes curieux de voir comment l'Italie adaptera sa politique générale aux principes élevés et si bien exprimés en paroles par M. Orlando.

Le discours de M. Léon Bourgeois fut le plus académique, En homme compétent et en sa qualité de Français, M. Bourgeois a très bien fait ressortir quelques lacunes du projet, en formulant lés réserves auxquelles la France est obligée, mais qui ne l'empêchèrent pas d'accepter en principe le projet de la Commission,

Au nom de la Grèce, M. Vénizélos prononca

que la Société des Nations, telle qu’elle a été projetée par la Commission, deviendra la gardienne effective de la paix,

Une grande surprise causa le discours du second délégué chinois, M. Willington Koo; ce discours fut remarquabie sous tous les rapports. En un anglais parfait, M. Koo a exprimé la conviction de la Chine que les efforts généreux des Alliés pour empêcher le retour des guerres arbitraires et préméditées, conduiront à des résultats satisfaisants. Parlant de la Chine, M. Koo a promis tout l'appui de la grande République au projet élaboré par la Commission, se réservant pourtant le droit de prendre part à la discussion des détails.

L'impression profonde produite par ce discours ne s'était pas effacée qu'une autre surprise vint faire passer sur l'Assemblée un souffle nouveau plein de fraîcheur inattendue. Le jeune Roustan Haïdar, ayant à peine trente ans,second représentant du Hedjaz, demanda la parole. Et d'une voix claire et sonore, en un français que beaucoup de Français envieraient, le jeune Haïdar réclama des précisions au sujet du sens du mot mandat employé dans l’article 19 du projet. Il se permit d'adresser aussi une question indiscrète, 11 demanda si l'interdiction des conventions secrètes particulières signifiait également-que tous les traités secrets actuellement existants perdraient leur valeur juridique.

En clôturant la séance, M. Clemenceau a déclaré que toutes les questions soulevées seraient prises en considération lors de la discussion du projet, qui aura lieu dès que les délégations des diverses Puissances auront pris des décisions au sujet des dispositions du projet.

PoziTicus.

Le peuple serbe et la Roumanie

A propos de l’article « La Russie et da Conférence de la Paix », paru dans mos colonnes, la rédaction de « La Serbie » a recu, de Paris, d’une personne de mationalité roumaine, une lettre pleine de repiroches. bien que l’auteur en eût assumé l'entière responsabilité. Celui-ci y est appelé « slavophile » (ce qui dioit être très compuomiéttant!) el, quant à nous, notre correspondant nous promet que les Roumains ne cesseront jamhis de contester le Banat aux Serbes. Disons, entre paranthèses encore, que, pour certains Roumains, «slavophilie » semble être synonyme de toute vérité désagréable aux préjugés roumains et agréable aux Russes où aux Serbes. i

Nous Serbes, nous n'avons vraiment pas de chance quand nous loffronjs notre amilié à quelque voisin. Le roi de Grèce signe! um traité avec nous et ne le ltiemit (pas. Nous

offrons une alliance aux Biullgares, et üls

le considèrent comme un symptôme de faiblesse. Eritre Serbes et Roumains, il ny eut pas de querelles dans le passé, mêmie lorsque la Roumanie, sous le règne de Carol de Hohenzoïlern, était l'allée de l'Autriche — ce qui n'empêche pas M. N. Lupu, ancien député, de calomnier les Serbes du Banat en les traitant de « protégés des Habsbourg » (« La Roumanie » du 13 janveïer 1919).

Or, lorsque la Serbie, en pleine guférre avec l'Autriche, construisit, dans la vallée du Timok, une ligne de chemin de fer transatlantique qui devait non, seulement servir les intérêts serbes, mais encore aider la Roumanie à s'émanciper économique ment de l’Autrichle-Hongrie, le gouverne ment roumain permit, lui, aux Austro-Allemands, les deux premières années de la guerre mondiale, de saboter sa neutralité, ce qui lui donna lé temps de marchander

Lundi 24 Février 1919 — Ne 8

Russiens de Bukovine, et les Serbes duw Banat, contrairement au primcipe des nationalütés. Len

La plaine du Banat a donné aux Serbes

Jeu plus puissant poète lyrique, Gioura

Yakchitch, leur plus grand dramalurge, Stérvie Popovitch, le philosophe Dosithée Obradovitch, une des personnalités les plus sublimes de notre peuple, ministre dià l'inigtruction publique sous Karagijorgie, et enfin le voivode Poutnik, le vainqueur des Tuves, des Bulgares et des Austro-Magyars. Que les enfants de Belgrade apprtnnenf cela à l'école, cela suffira à faire une Alsace-Lorraine serbe de la plainie du Banat, devenue roumaine, Aujourd’hui déjà, les Roumains dénigrent les Serbes ien less disant les « Prussiens des Balkans », parce qu'ils ont défendu leur sol avec plus de courage que les Roumains. Admietitions que La plaine du Banat soit annexée par la Roumanie, celle-ci deviendrait une saconde Autriche qui, « vu la propagande grandaserbe, se verrait obligée » d'adresser des ultimatums à Belgrade et d'y braquier ses canons. Pour empêcher un pareil développement des événemients, les Roumains devraient comprendre que les misthodes dont ils usent envers le Bangat, sont plutôt bulgares. : Leur traité avec l’Entente étant devenu caduc, du moment que la Roumanie a signé une paix séparée avec Czernin, elle fait valoir, pour l’annex'on du Bamkat serbe, des raisons géographiques, stratégiques et de réciprocité. Le Banat, disent les Roumains, est une unité géographique. Or, un coup d'œil sur la carte suffit pour montrer que le Banat oriental est montagneux, tandis que le Banat occidentai est plat: quel contraste pourrait être plus fort, géographiquement parlant, que celui entre la plaine et la montagne? Le (Banat est donc composé de deux unités géographiques dont l'ure est peuplée, en majorité, de Roumains, et l’autre, d'une majorité serbe, d’une minorité allemande et d'une infiltration roumaine, créée exprès en vue d'une propagande anniexionniste. L'histoire, en outre, vient puissamiment au secours de la géographie et de lethnographie en faveur des Serbes. Diépuis le lquinzième : siècle, L'histoire de la plaine du, Banet est partie intégrante de l’histoire serbe, depuis le duc Georges Brankovitch jusqu’à la proclamation de Temjichivare, vilie du Banat, capitale de ‘la Voiviodina serbe, depuis les luttes des « chaïtachi » serbes contre les Turcs jusqu'aux Lulites nationales serbes ‘contre les Magyars, dirigées par Svétozar Milétitch et, plus tard, par Lyouba Pavlovitch. Quant aux Roumains

. du Banat oriental, on me saft d'eux qu'une

chose, cest qu’ils peaux.

Les Roumains disent qu'ils ont besoin du Danube et de la Tisza, ces fleuves formant des fnontières naturelles. Maïs, vu la puissance du canon micderne, les fleuves ont perdu loute valeur comme frontières stratégiques. Preuve en soït l’histoire des Roumains eux-mêmes, puisque le Danube dans son cours inférieur, où il atteïnt son maximum de largeur, n'a pas empêché Mackensen de s'emparer de Bucarest: et, qui plus est, les défilés des Alpes Transylvaniennes ne furent pas des obstacles pour Falkenhayn lorsqu'il voulut piller la Valachie. Aujourd'hui, les frontières naturelles entre les peuples sont plutôt d'ordre psychologique: pour quelles soient assurées entre deux nations, il faut qu'il existe entre elles une entente basée sur la juistice. Toutes les «frontières naturelles » possibles ne sauraient faire oublier aux Serbes leurs

s'ardaient leurs trou-

qui ont été prononcés à la séance plénière de la

quelques paroles pour exprimer sa confiance

avec l'Entente pour obtenir tt les Petits-

vieux foyers de civilisation : Pantchévo,

TU

FEUILLETON

0

Les prétentions des Italiens sur Fiume et la côte orientale de l'istrie

par un Neutre

(Suite et fin)

La grande lannerie appartient à un Croate. Tous les bois qui forinent la plus grande partie Ge l'exportation de Fiume Wien: ment de Croatie ou de Hongtie et les plus grand exportateurs son des Autrichiens, des Français ou des Tehèques. La plus fimpoftänts maison est celle d'un M. Minach, Slovème d'origine, falianisé el ancien vice-podestat, La distillerie de pétrole est un moncpole de l'Etat hongrois. PE RSS

M. Millioud dit que les Croates pourraient avoir d'autres ports, mais n'y a pas un port agencé et prêt à étre utilisé régulièi rément de Fiume à Cattaro. Buccari, «dont on a parlé, pours rait former un beau port dans un magnifique golie, mais il n'y a pas de chemin de fer qui ÿ conduise Il y a une pelle gare au—dcssus de la baie et il faudrait construire un chemin de fer hélicofda} comme à Wasen où à Giommico pour descendre jusqu'eu port. De plus, malgré la merveilleuse beauté du polie de Buecari, äl est peu propice à former un grand port de commerce, car le bora y fait ralge et parfois, à Buccari et Buccsrizza, près de l'entrée, ül faut marcher à quai pattes pour ne pas être emporté par le vent. IL n'y à pas de quai de déH barquement et on ne pénètre dans la baic que par le canal de Maltempo, toujours dangereux par le bola. Zeng, aussi sans protection et fort expofé au bora, n'est pas relié par un chemin

da er. La Hongrie a sacrifié toute la Croatie à Fiume. Les autres villes de la côte sont coupées du pays et il faudrait des milliards pour faire des ports bien agpncés. Depuis quel Fiume à appartenu aux Hongrois et qu'ils ont pu y transporter tous les produits de la plaine hongroise et de la Croatie, de simple bourgade qu'elle était, cette ville a fait des progiès immoïses; om y voit des kilomètres de quai, de jetées sur lesquelles les trains circulent pour charger et décharger les bateaux. La gare a des kilomètres de voie et d'entrepôts, le tout construit sans que les Iialiens y aïent contribué en rien. ,

Comme je suis absolument désintéressé dans l'affaire, et que j'aime autant les Italiens que les Serbo-Croates, je suis persuadé que mes paroles sont empreintes de la plus grande impartialité ed je qluis déclaner, une fois encore, que Fiume, avec ses faubourgs

a

comme Susak, Plassa, etc, doit appartenir À la Yiougoslavie. Dr LE DELLOIS.

PS. — Pour bien montrer la tolérance klont les Italiens) font preuve, on peut cifer ce fait curieux: A peine les troupes italiennes étaient-elles entrées à Fiume que les soldats se mirent à détruire ‘Loutes les enseignes joù il y avait des mois croates. Ils @nt fait pour plus de 30,000 francs de dommages. Déjà lorsque fFiumo avait encore son gouvernement autonome, ton faisait fermer toutes les bouliques dont l'enseigne était exclusivement en croate. \ ! À

En velisant mon article, je m'aperçois que je n'ai pas dit um imot de l'histoire de Fiume, Je puis la résumer en quelques mots. Fiume n'a jamais ét6 mû italienne, mi vénitienne. Elle a appartenu à une famille d'origine .croate, puis à la célèbre famille des Frankopan. et des Zrinig dont le château de Trsat omine encore la ville. Elle a passé à la couronne de Hongrie, sous Maric-Thérèse. Napoléon l'a occupée pendant jonze ams, puis elle est retombée au pouvoir de la couronne de St-Stéphen. En 1848,

elle a été prise parles Croates, ek en 1867, par um faux que l'on peut voir dans le traité, au lieu d'appartenir À la Croatie on l'a donnée à la Hongrie, la ville ayant un gouvernement autonome que seul: les ltaliens pouvaient élire, aucun Croata na pouvant être électeur, Quant à la Hongrie, elle a Loijoiirés protégé l'élément ilalophone au détriment des Croates Quant à la Stalislique, elle est faussée complètement, J'ai vu comimeni on S'y prenait; des jeunes gens allaient de maison en maison pour faire ces statistiques. Ils s'adressaient aux premières personnes ventes, en éalien, et quand on leur répondait en italien; toute la famille était mise sous la rubrique: Italiens. Or, dans une vile comme Fiume, tout Le monde est polyglotte; même les domestiques doivent savoir au moins l'italien, le croate, l'allemand et parfois le hongrois Seules les vieilles femmes ne comprennent pas l'italien; ainsi les Italiens forment la majotité, tandis qu'avec Susdk, la majorité est croate.

Le torpillage du « Saint-Etienne »

On se rappelle l'acte de bravoure duicapitaine de vaisseau Rizzi, qui tolpilla, au miis de juillet, le dreadnought autrichien «Szent Istyan» (St-Etienne) «La Parole des Serbes, Croates et Slovènes » du 7 février, donne les détails

de Sur cel événement célébré dans tous les pays ALLICS :

« Le 6 juillet, sept jeunes gens de Véle (Luka en Dalmatie = mn Th vers À Italie. À ce momient (déjà, cette fuite stérieuse intéressa vivement la population des environs t la populs environs

et de toute la Dalmabie. Fe | 4 Nous apprenons, d'autre part, des déataills très curieux sur celle aventure. Ces jeunes gens aient: Radoslav