La terreur à Paris

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des Feuillants; rue Saint-Honoré, le restaurant Vanna (sur l'emplacement occupé actuellement par l’hôtel Maurice) avec jardins et bosquets qui s'étendaient jusqu’à la terrasse des Feuillants. Rue de la Loi (Richelieu), le restaurant du Grand-Premier de l'hôtel Vauban; place des Victoires, le restaurant Velloin; au Palais Égalité, les restaurants Marse CLMéry

Rue Helvétius, en face de la rue Louvois, les « érois cabarets » de Simon, Barthélemy, Manaille, trois Provencaux qui se transportèrentplus tard au Palais-Égalité. A la galerie Montpensier, le restaurant Février ; aux arcades du Palais-Égalité, le restaurant Beauvilliers et le plus riche de tous, le restaurant Méot, qui regorge de gibiers, de poissons, de truffes et de fruits quand les épiciers ne peuvent plus vendre que la moitié d’une chandelle,

« Dans le cœur de ce Paris lamentable, que sont donc ces cheminées toujours fumantes ?? Qu'est cette forge toujours en haleine, qui veille toute la nuit, toutes les nuits ? — C'est Méot, le restaurateur Méot ; ce sont les fourneaux de Méot. O Paris, cerveau et cuisine du Monde! La mort vendange dans tes rues; Méot te reste, et tu

ï « Chez les marchands de la maison Egalité, vers dix heures du soir, On voit arriver les aristocrates et autres égoïstes, pour acheter les poulardes et les dindes, qu'ils cachent soigneusement sous leur redingote.….. »

(Rapport de police.)

* La Société française pendant la Révolution, par Edmond et

Jules de Goncourt, ch. xt.