La terreur à Paris

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sans-culotte, quine se mouche pas du pied, et qui le fera bien voir (10 mai-26 juillet 1793).

La mise en accusation des Girondins ne lui cause aucune crainte et, caché dans son grenier, il imprime son journal que son héroïque femme va afficher pendant la nuit.

L'un de ses numéros estintitulé: Tours de g gobelets dés paillasses de la Montagne pour endormi les Parisiens, et leur faire croire que les insurgés du Calvados sont des royalistes.

Un autre a pour ütre : Rapport fait par Saint-Just au nom du comité de malheur public sur l'affaire des trente-deux. Infamie notoire de ce rapporteur, qui s’est déclaré l'avocat général de la faction des hommes de prote.

Pendant deux mois, il déjoue les recherches, brave la police, et ne cesse que lorsque ses presses sont brisées.

Pendant près d'un an, Mercadier resta caché; mais, ayant eu l'imprudence d'écrire au lâche Legendre, celui-ci le dénonça.

Il fut condamné à mort ainsi que sa femme et tous deux moururent sur l’échafaud le 24 messidor an II.

Parmi les journaux parus après le 9 thermidor, je mentionnerai:

Le Censeur des journaux, par Gallais (163 numéros an III-an V.)

Le Journal des Rieurs ou le Démocrate français