La terreur à Paris

LA PRESSE 207

par Martinville (an 11). Dans le numéro 6, on trouve cet amusant couplet sur la conversion d'un aristocrate au sans-culottisme : Embrassons-nous, chers Jacobins ; Longtemps je vous crus des coquins

Et de faux patriotes. Je veux vous aimer désormais;

Donnous-nous le baiser de paix : J'ôterai mes culottes.

La Petite Poste de Paris, journal satirique, qui dans un de ses numéros, publia un article intitulé Prière du soir à l'usage des Francais libres.

« Je vous rends grâce, Ô mon Dieu, de ce que vous avez daigné me préserver pendant cette journée des mandats d'arrêt et des interrogatoires du bureau central. des visites domiciliaires, des poignards des Jacobins, des embüches de Satan, dont je vous priede me rendre indigne de plus en plus. C’est vous, Seigneur, que je dois remercier de ce que je n'ai pas trouvé ce soir le scellé mis sur la porte de ma chambre, de ce que mon bonnet de nuit et mes matelas ne sont point encore en réquisition, de ce que ma femme n'a pas encore demandé le divorce pour le bon plaisir de mes voisins... »

Le Journal de Parlet dont Louis Laroche était le principal rédacteur.

Le journal du petit Gautier qui remplaça le Jowrnal de la cour et de la ville, interrompu en 1792. Ce petit Gautier publia une charmante pièce de vers sur l’ancien régime :