La terreur à Paris

LES JUGES ET LES MASSACREURS 269

pas assez vite: citons, comme exemples, ses deux arrêts des 7 et 17 messidor :

« Le comité de Salut public charge la commission des administrations civiles, police et tribunaux de rechercher dans les diverses prisons de Paris ceux qui ont particulièrement trempé dans les diverses factions, dans les diverses conjurations que la Convention nationale a . anéanties et dont elle a puni les chefs, ceux qui, dansles prisons, étaient les affidés, les agents de ces factions et conjurations, et qui devaient être les acteurs des scènes tant de fois projetées pour le massacre des patriotes et la ruine de la liberté, pour en faire son rapport au comité dans un court délai, etc.

« Signé : RopesPigrre, B. BARÈRE, CARNOT, etc. »

« Le comité de Salut public arrête qu’il sera fait chaque jour, par la commission de l'administration de police et tribunaux, un rapport à l’accusateur public du tribunal révolutionnaire sur la conduite des détenus dans les diverses prisons de Paris ; le tribunal révolutionnaire sera tenu, conformément à la loi, de juger dans les vingt-quatre heures ceux qui auront tenté la révolte et auront excité la fermentation.

« Signé au registre : « Sainr-Jusr, Cozror-p'HerBois, BiLLAUD-VARENNES, CarnorT, C.-A. Prieur, CouTHON, ROBESPIERRE, B. Barère, RoBert-LINDET . »

lentes de ce temps. S'il a organisé la victoire, il a aussi aidé à organiser la Terreur.

Dans la plupart des résolutions du comité de Salut public, on trouve son nom avec les autres. Il a signé avec Collot-d’Herbois et Couthon les instructions de la commission d'Orange.